De Suzanne Collins :
Quatrième de couverture :
Peeta
et Katniss sont tirés au sort pour participer aux Jeux de la Faim. La règle est
simple : 24 candidats pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras ?
Dans chaque district de Panem une société reconstruite sur les ruines des
États-Unis deux adolescents sont choisis pour participer au Jeu de la Faim. La
règle est simple : tuer ou se faire tuer. Celui qui remporte l’épreuve, le
dernier survivant, assure la prospérité à son district pendant un an. Katniss
et Peeta sont les « élus » du district numéro douze. Les voilà catapultés dans
un décor violent, semé de pièges, où la nourriture est rationnée et, en plus,
ils doivent remporter les votes de ceux qui les observent derrière leur télé...
Alors que les candidats tombent comme des mouches, que les alliances se font et
se défont, Peeta déclare sa flamme pour Katniss à l’antenne. La jeune fille
avoue elle-aussi son amour. Calcul ? Idylle qui se conclura par la mort d’un
des amants ? Un suicide ? Tout est possible, et surtout tout est faussé au sein
du Jeu de la Faim...
Mon avis :
J’avais commencé à en entendre parler,
en lisant un article d’une revue portant sur le cinéma.
Les
prochaines sorties les plus attendues
Hunger Games, tiré d’une trilogie à succès.
J’étais passée dans les filets des
sorties littéraires et boxe office, et je n’avais pas remarqué l’engouement
pour cette nouvelle trilogie. Grossière erreur, Quand on sait à quelle rapidité
j’ai pu lire ce premier tome.
Commençant un samedi et terminant le lendemain.
Je l’ai dévoré. Je n’avais pas eu cette avidité depuis Harry Potter, une
référence pour moi.
Aussitôt lu, j’en voulais plus ! J’étais
déjà en manque de ces Hunger Games !
Pourtant, ma première réaction face au résumé de l’article, m’avait laissé septique. Le côté boucherie, l’extermination
d’un groupe d’adolescent, les bains de sang et autres scènes de violence
morbide, me faisais craindre un dégout certains dans ma lecture. Mon
imagination c’était peut-être légèrement emballée…
J’ai donc attendu… Juste quelques jours,
histoire de lire un peu quelques critiques sur Livraddict…
Et puis, je suis tombée sur la bande
annonce du film… Un choc ! Une envie pressante de l’entamer, un soudaine
addiction pour une héroïne moins niaise que la moyenne, un besoin d’acheter le
premier volume.
J’ai mis deux jours, plusieurs
kilomètres, six magasins culturels, et beaucoup d’exaspération, avant de
pouvoir enfin mettre la main dessus.
Enfin ! Je l’avais ! Et je ne
lâcherais plus !
Ce qui est impressionnant dans ce livre,
c’est notre incapacité à le lâcher. Chaque chapitre nous plonge dans l’existence
pauvre et peu envieuse de Katniss. Résultat de guerre, de révolte, de crise… Un
futur que nous pourrions malheureusement connaitre. C’est peut-être ce qui nous
rapproche de ce personnage…
Katniss est une adolescente qui depuis
la mort de son père, s’efforce de survire. Chassant pour sa mère et sa petite sœur,
se sacrifiant pour une ration de blé supplémentaire, défiant la loi en
contournant les règles. Son quotidien ne tourne qu’autour de ce besoin, trop
maigre, d’aliment…
Intelligente, vive, perspicace,
colérique, Katniss ne part pourtant pas favorite dans les Hunger Games… se
portant volontaire pour sauver sa petite sœur, réfractaire aux exigences du
Capitole, elle n’obéit que parce qu’elle ne veut pas mettre en danger sa
famille et son meilleur ami, Gale.
Peeta est le fils du boulanger. J’ai
souvent soufflé le chaud et le froid sur sa personne. Est-il bon, est-il
mauvais ?
Mystérieux, calme, amoureux… c’est le
deuxième participant du district douze.
J’aimerai pouvoir lire l’expérience de
Peeta, ce qu’il ressentait, ce qu’il y avait dans sa tête. J’aurais aimé
connaitre un peu plus son parcours avec les districts un et deux, où ressentir son
émotion lorsqu’il tue la jeune fille près du feu…
Il me manque sa version et j’aimerai que
l’auteur l’écrive…
Le Capitole, je les représente comme des
êtres froids, et barbares.
Pour éviter la rébellion, et punir la
dernière révolte, leur vice les entraine à inventer un jeu… le jeu de la faim,
les Hunger Games. Chaque année, dans chaque district, deux jeunes de douze à dix-huit
ans sont tirés au sort. Et c’est une mort certaine pour vingt-trois d’entre
eux, sous le regard de tous. Un seul survit et peu rapporter dans son district
de quoi manger à sa faim pendant un an.
J’ai souvent eu l’impression d’être face
à des romains assistant à une mise à mort dans le Colisée. Et c’est un peu ça en fait. Une arène ;
des joueurs condamnés ; des sponsors qui offre des cadeaux en jugeant le
parcours des adolescents ; une avidité maladive à regarder jusqu’à la
dernière seconde un jeune homme se faire dévorer…
Mort ou vif… il ne leur manquait plus
que le pouce à lever ou baisser…
Mon passage préféré :
Je n’ai pas pleuré pendant tout le
livre, à part une fois… car ce moment est assez bouleversant… En fait, c’est
bête… mais… c’est juste pour une histoire de pain…
Pour finir :
Malgré une scène assez dérangeante, je
parle de la dernière boucherie… le dernier mort… Je n’ai pas été choquée par
les scènes de « tueries »… Étant avec le personnage de Katniss tout
le long du roman, nous ne pouvons visualiser avec précision la façon dont ont
été tués les autres. On ne peut que les imaginer. Mais l’auteur n’a jamais
essayé de nous dévoiler les moindres détails, la quantité d’hémoglobine, les
hurlements, les cris d’agonisants…
Alors que nous avons à faire à un roman jeunesse, je ne peux m’empêcher
d’être impressionné par la maturité du récit. La première partie, nous plonge
dans un univers dur et miséreux. Ou la faim est tenace, l’attente des jeux est
insoutenable, ou les enfants s’endurcirent dès leurs plus jeunes âges.
Le contraste entre les classes sont saisissantes
les districts, affamées, apeurées, dépendants du bon vouloir du Capitole … Lui,
riche, prospère, arrogant, écœurante, insensible, juge et bourreau.
Et puis le décompte. Soixante secondes.
Le départ du jeu… Je ne pouvais plus m’arrêter de lire.
Aujourd’hui, j’ai acheté la suite… le
livre est déjà ouvert, et quelques pages sont lus, ce n’est qu’une histoire d’heure
maintenant…
Superbe commentaire qui renforce mon envie de lire cette trilogie.
RépondreSupprimerJe comptais la commencer très prochainement, ayant découvert moi aussi un peu par hasard l'existence de ces livres, aussi, lorsque j'ai vu ta chronique, je me suis précipitée pour la lire.
Et ça ne fait que me conforter dans le fait qu'il faut que je me procures Hunger Games car la description que tu en fais lui rend vraiment hommage, nous émeut, nous emporte.
Merci, donc pour cette formidable chronique et vivement la parution pour le second tome.
j'ai réservé le 3 à la bibli et je vais enfin pouvoir finir de lire la série !
RépondreSupprimerje te comprends l'histoire du petit pain envoyé d'en haut, c'était très beau
Génial, j'ai acheté les deux tomes d'un coup lundi, pas encore pu mettre le nez dedans, je suis un peu à la bourre dans mes lectures, bizzzz
RépondreSupprimerJe fais partie des rares à ne pas avoir aimé et à avoir lâché cette série à la fin du premier tome.
RépondreSupprimerAnonyme (Fée-Tish) : je suis contente que ma chronique t'es confirmé ton envie de le lire ^^ tu me tiendras au courant quand tu l'auras lu ?
RépondreSupprimerXL : Oui c'est très beau... oh vivement alors ! tu me diras ce que tu en as pensé ;)
Mia : Tu aurais du acheter le trois en même temps (hihihi)
bonne lecture en tout cas
Valérie : cela m'arrive parfois d'être déçue par certains livres... alors que tous l'ont adoré.