De Jean-Claude Mourlevat
Quatrième de couverture :
Tomek, un orphelin de 13 ans, tient la
petite épicerie de son village. Un soir, une jeune fille entre dans sa boutique
et lui demande s’il vend de l’eau de la rivière Qjar », « c’est l’eau
qui empêche de mourir », dit-elle.
Ainsi commence, pour le garçon, un
immense voyage qui va le conduire à la forêt de l’Oubli, au village des
Parfumeurs, sur l’île Inexistante…
Parviendra-t-il à retrouver Hannah, à l’autre
bout du monde, là où coule, à l’envers, cette rivière fabuleuse ?
Mon avis :
C’est au détour d’une étagère remplie de
livre que mon choix c’est arrêté sur « la rivière à l’envers ». Un
titre fantastique, qui a attisé ma curiosité.
En me penchant un peu plus sur les
critiques littéraires, je me suis aperçue qu’il était destiné à des enfants. J’avoue
ne pas avoir d’apriori vis-à-vis de la lecture jeunesse, beaucoup sont des
coups de cœurs, et s’amoncèles dans ma bibliothèque. De plus, les avis sont unanimes,
ce livre est bon ! Une quête comme je les aime, une aventure enfantine
agréable, une lecture qui éveille notre imagination.
Je venais tout juste d’en finir avec
Biblo le Hobbit, un petit plaisir à la Tolkien ! Une lecture destinée à ma
douzième année, une petite remontée dans le temps qui me laisse encore rêveuse…
J’ai donc profité de mon retour dans le
passé, et continué dans ma lancée avec les aventures de Tomek, ce jeune garçon
de 13 ans.
Tomek à un rêve… pouvoir voyager,
explorer le monde et ses créatures. Seul dans sa boutique de bric-à-brac, l’enfant
reçoit une cliente, qui va changer son monde. Alors qu’il se vente de tout
avoir, il va se retrouver désappointé lorsqu’il comprendra qu’il ne peut
accéder à sa demande.
Amoureux de la demoiselle au premier
regard posé sur elle, son but sera d’accéder à sa demande en cherchant la
rivière à l’envers.
Nous partons donc, pour une longue
quête, croisé de rencontre merveilleuse comme cette vieille dame et son âne,
ses ours géants et dangereux, ces champs de fleurs à l’odorat puissant, et bien
d’autres encore…
J’ai passé un très agréable moment en sa
compagnie, lisant d’une traite ce petit livre agréable, partageant avec lui ses
pérégrinations, me laissant emporter finalement par cette histoire sans fioriture.
Certes, ce n’est pas un grand livre, il
faut garder en mémoire qu’il doit être lu par des enfants. La plume est douce,
fluide, aérienne. On se surprend à s’attacher, on aimerait s’enfoncer dans ce
bois de l’Oubli, on voudrait faire la connaissance de ces parfumeurs, et
laisser nos cheveux être caressés par la brise marine…
L’arrivé à la rivière est une fin en soi
qui nous apaise même si j’aurais aimé avoir plus de rebondissement. Mais
toujours, je garde à l’esprit qu’il s’agit d’un roman destiné aux jeunes
adolescents, et enfouie ma petite déception loin dans mes songes.
Un passage préféré ?
J’en ai deux comme toujours… mais ne les
lisez pas si vous ne voulez pas avoir quelques révélations… se sont des
spoilers…
Le premier se passe sur l’île
Inexistante. Alors qu’il se retrouve coincé avec ces hommes et ces femmes, pour
la vie. Tomek décide de relever le défi, et s’embarque dans une barque pour affronter
l’horizon…
Une femme l’attend pour son droit de
passage… une question est posée… s’il n’y répond pas, Tomek mourra.
J’ai aimé l’ambiance froide et noir de
ce moment. J’avais enfin l’impression de lire un roman plus adulte. Je me suis
trouvée, tel Œdipe se confrontant au Sphinx.
Le deuxième passage, ce déroule à la fin
du livre. Au moment où Tomek et Hannah prennent l’eau de la rivière dans leurs mains.
Un passage déroutant, car, l’eau s’échappe
doucement, ne laissant qu’une goutte d’eau. Là encore, j’ai été surprise, et
cela n’est pas pour me déplaire. Tout n’est pas lisse dans cette histoire, il y
a beaucoup de moral, comme cette fameuse goutte, qui nous montre tout
simplement, qu’il ne faut prendre que l’essentiel…
Pour finir…
C’est un livre sans prétention. Agréable
et frais. Un livre qui peut nous donner goût à la lecture, si nous n’avons pas
déjà été mordus par cette addiction.
J’ai apprécié lire cette mini quête avec
beaucoup de plaisir, et je le recommande à tous les moins de douze ans tant sa
lecture peut-être passionnante à cette âge.
Pour moi, qui ai un peu passé l’âge… je
dirais qu’il fut plaisant de retomber en enfance.
Bonne lecture.
&&&
La rivière à l'envers : Hannah
Je te le remets ici, j'adore ce livre ^^ J'ai lu les deux il y a bien longtemps mais cette jolie quête m'a hantée. Un livre léger, mais qui en tant qu'ado m'avait marquée. :)
RépondreSupprimermerci mon petit nem, ça me fait plaisir de te voir ici ^^
RépondreSupprimerUne lecture agréable pour moi aussi mais qui l'aurait été un peu plus si certains détails ne m'avaient pas paru aussi invraisemblables...
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il est parfois un peu tiré par les cheveux. Mais pour le publique adressé, il convient parfaitement :)
Supprimer