De Romain Sardou
Quatrième de couverture :
1851. A Cokecuttle, une cité
industrielle anglaise, le petit Harold survit péniblement, vivant sous les
ponts et ramonant des cheminées. Et pourtant... Harold ignore qu’il est promis
à un destin fantastique. Guidé par un génie invisible, il va découvrir un monde
peuplé de lutins, d’arbres magiques et de rennes volants. D’extraordinaires
voyages l’y attendent. Il est appelé à devenir un personnage que nous
connaissons tous très bien : à la longue barbe blanche et au costume rouge
éclatant...
Ce petit orphelin est le Père
Noël avant qu’il devienne le Père Noël !
Au travers de mille péripéties
joyeuses, nous allons assister avec lui à son premier Noël, à sa toute première
distribution de cadeaux. Une seconde avant Noël, la question reste posée : le
père Noël débutant parviendra-t-il à livrer les jouets aux enfants ?
Redonnera-t-il enfin aux hommes le goût de l’impossible et du merveilleux ?
Mon avis :
Je n’avais jamais lu de roman
de Romain Sardou avant Une seconde avant Noël, et ce fut bien regrettable.
Je crois être tombée sous le
charme de cet auteur, et je suis certaine désormais que sa bibliographie tiendra
une place importante dans ma bibliothèque.
C’est donc avec ce conte de
Noël que je débute mon histoire d’amour
littéraire…
Une seconde avant Noël est un
petit bijou qui raconte l’histoire de la création de Père Noël, du point de vu
des Anges.
Car dans le roman de Romain
Sardou, les anges existent, ou existaient, tout comme les lutins, les elfes et tous
autres personnages féériques…
Dans ce conte, nous
croisons donc, des lutins, mais également des rennes volants, Saint Nicolas, et
bien d’autres encore.
Mais avant de parler de père
Noël, nous devons présenter Harold Gui. Un enfant orphelin, miséreux qui vit
dans la rue avec « le Félou » son ami.
Adorable et innocent, il est
choisi parmi beaucoup d’enfant de Londres pour devenir un personnage important
de la nuit du 25 décembre.
Je dois reconnaitre qu’à quelques jours de cette fête, l’intrigue
me paraît des plus réelles, et mon âme d’enfant légèrement dissimulée s’éveille
à nouveau.
Je rêve de pouvoir moi aussi m’envoler
accrochée à un renne, fêter sous un immense sapin accompagné de mille et un
lutin, le jour des enfants ; visiter cette usine de jouet exclusive à ce
jour ; envoyer une lettre qui s’envolerai dans le ciel jusqu’au Père Noël…
J’aurais aimé avoir huit ans,
pour écouter, les yeux pétillants, ce conte enchanteur.
Ce livre fait du bien. Il nous
rend pour quelques temps, ce plaisir de pouvoir croire ; de pouvoir être
surprise, ravis, enchanté…
Il n’est pas pour autant rose
bonbon, tout jolie, tout mignon. L’histoire fait face à un temps rude pour les
enfants. Les adultes favorisant ses petites mains pour rapporter un peu plus d’argent
à la famille, exploité par certains, battus par d’autre… Romain Sardou ne nous cache rien.
Pour arriver à devenir l’homme
que nous connaissons avec son gros manteau rouge, cette barbe blanche, et son oh oh oh si familier à nos oreilles,
Harold Gui vit des moments difficiles. Il dort dans la rue ; est accusé de
vol ; d’assassinat ; croise des hommes et des femmes d’une méchanceté
peu commune ; il a faim ; il a froid, bref… sa vie n’est pas des plus
idylliques lorsqu’il croise le chemin des Anges…
C’est peut-être ce qui rend ce
personnage si attachant.
Une particularité dans ce
roman, c’est que nous faisons partie de l’histoire grâce aux interpellations de
l’auteur à notre égard. Dès le début, il nous invite à voyager avec lui dans
les rue de Londres, nous surélevant légèrement pour le découvrir sous un autre
angle, personnage fantomatique qui suivra Harold dans son aventure.
J’ai aimé également sa plume,
efficace, douce et si agréable pour conter cette légende.
J’ai beaucoup aimé l’originalité
de chaque évènement. L’arbre refuge ; le livre au cadenas ; la
traverser de la mer…
Mon passage préféré m’a fait
tirer quelques larmes…
Le premier cadeau… un cheval
en bois destiné à son ami.
J’ai aimé chaque moment de la
découverte. Sur ce lit, le miracle qui en découle, la joie que ressent l’enfant
devant ce jouet chéri et tant convoité ; l’atmosphère déjà présente de ces
matins de Noël si… magique…
Pour finir…
Je dirais que ce livre aurai
pu bercer mon enfance, qu’il est à mettre entre toutes les mains de 7 à 77 ans.
L’émotion et la magie qui s’en dégagent mon emporté très loin dans mon
imaginaire de gamine en cette période de Noël.
Frisant la perfection, un peu comme
le très beau « chant de Noël » de Dickens, je vous invite à le
découvrir, à le dévorer ; à vous régaler.
Je crois que je pourrais de
nouveau y croire…
Je crois que c'est idéal de lire Romain Sardou avant Noël! Je suis en train de dévorer "Sauver Noël" qui est apparemment la suite d'"Une seconde avant Noël". Je n'ai pas lu le premier mais cela ne gène pas ma lecture, je crois qu'ils ont certains mêmes personnages mais Romain Sardou fait en sorte de ne pas "perdre" ses nouveaux lecteurs... Très agréable! je te conseille "Sauver Noël" en tout cas :)
RépondreSupprimerQuelle belle référence, je note ça dans un coin, merci pur la découverte, bises !!!!!
RépondreSupprimerEloo : je suis entrain de lire "Sauver Noël", et effectivement, certains personnages sont de nouveaux présents, mais l'intrigue est toute autre ! j'adore !
RépondreSupprimerje te conseil de le lire après, car c'est un très jolie conte ^^
Mia : Je suis contente de te le faire découvrir alors ;)
Franchement, tu nous donne trop envie de découvrir ce petit bijou ! Il va direct dans ma wish-list, sans hésitation aucune ^^ en plus, dans quelques jours c'est Noel, rien de mieux que de se plonger dedans le 24 au soir ;p
RépondreSupprimerBonne soirée et bonnes fêtes !!!
oh oui ! je te le conseille vivement. c'est un livre qui fait du bien, surtout en cette période ^^
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