De Roald Dahl :
Quatrième de couverture :
Le petit James mène une existence bien malheureuse auprès de ses deux
tantes abominablement méchantes, tante Eponge et tante Pipette, qui le tourmentent
sans cesse. Un jour, un vieil homme confie à James un sac rempli de bizarres
petites choses vertes. James les fait tomber par mégarde au pied du vieux
pêcher et voilà qu’une pêche géante se met à pousser ! Cette pêche va
bouleverser la vie de James…
Mon avis :
Enthousiaste à l’idée de lire
un Roald Dahl, je n’ai pu que le dévorer. J’ai honte… moi qui apprécie tellement ses œuvres, je n’avais
jamais lu James et la grosse pêche.
Quelle erreur de ma part ! J’aurais sans doute porté un regard moins impartial
sur les insectes à l’âge de James, si j’avais lu ce conte.
J’avais vu, il y a de
nombreuses années, la version de Tim Burton, en adaptation cinématographique,
et j’avais bien accroché à l’histoire, même si en la redécouvrant, sous la
plume de l’auteur, je ne m’en rappelais que par quelques infimes moments. La
grosse pêche qui grossit était évidement noté dans mes souvenirs, mais les deux
monstrueuses tantes avaient été totalement effacées de ma mémoire.
Je me souvenais également de
cette araignée à taille humaine, d’un mille-pattes prétentieux, et d’une très
gentille coccinelle, mais les différentes aventures relaté tels que, les
requins mangeurs de pêche ou les habitants des nuages, les Nuageois, m’étaient
totalement inconnus.
J’étais donc heureuse de pouvoir être surprise et emballée
par les péripéties de ce groupe atypique.
James n’a pas toujours vécu
avec ses tantes. Avant ses quatre ans, ils vivait heureux avec ses parents,
mais à leurs morts, son univers bascule et le voilà esclave chez ses propres
tantes. De méchantes femmes cupides et malfaisantes.
L’enfant, pendant près de
trois ans, n’aura plus le sourire aux lèvres. Asservit, battue et affamé, il n’en peut plus.
Pourtant, l’histoire ne fait
que commencer…
Ce conte est un petit bijou et
j’ai passé un très agréable moment à le dévorer dans son intégralité, et d’une
seule traite.
Les personnages sont
attachants, certains plus horripilant (comme le mille-pattes), d’autres,
totalement adorables (James en fait partie). Comme tout conte, notre imagination
se voit récompensée, une pêche géante ; des insectes qui parlent ;
une évasion peu commune ; des méchants ; une histoire qui se termine
bien. Que demander de plus !
Si !
… J’aurais aimé être une
enfant pour pouvoir y croire encore un peu plus…
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