D’Erik Orsenna :
Quatrième de couverture :
Jeanne a bien grandi puisqu'elle a 16 ans ! Et comme ses parents sont
de nouveau amoureux, ils n'ont pas trop la tête à éduquer leurs enfants. Du
coup, c'est Jeanne qui s'occupe de Tom. Pour gagner sa vie, elle est devenue
une "dealeuse de phrases". Elle fabrique des phrases pour les autres.
Cela va des dissertations qu'un élève n'arrive pas à faire au discours d'un
politicien en détresse.
Il faut dire que depuis toute petite, elle aime les mots. Et comme elle
doit survivre, eh bien, elle a trouvé ce travail-là.
C'est en écrivant des discours que notre adolescente a compris toute
l'importance de la ponctuation. Sans elle, point de souffle dans un discours et
celui-ci retombe comme un soufflé. Et rien de mieux que la musique pour
apprendre à rythmer ses phrases. Cela tombe bien puisque Tom n'a toujours pas
lâché sa guitare !
Ainsi quand le président Bonaventure qui a chassé l'odieux Nécrole lui
demande de l'aide, notre Jeanne part sur son île. Ce sera pour elle l'occasion
de vivre de nouvelles aventures avec les mots ...
Mon avis :
Il sera assez bref, au vu du
nombre de pages…
Lu dans le cadre du challenge
ABC, j’ai voulu un peu découvrir cet auteur, dont j’avais entendu les mérites à
travers l’un de ses romans : La
révolte des accents.
J’ai compris bien après ma
lecture, qu’il s’agissait d’une sorte de suite, et que les héros de ce récit,
vivaient à travers les écrits de l’auteur, comme un point d’encrage autour de
la grammaire.
Car il s’agit-là d’un texte
dévoué à la littérature ; aux mots et à la tournure des phrases, peu
importe lesquelles.
J’ai été un peu dérouté par la
façon dont est menée cette histoire. Y a-t-il vraiment une ligne de conduite
entre toutes ses réflexions ? à part peut-être les différentes ponctuations
grammaticales, qui sont détaillées et décortiquées par le biais de souvenirs de
Jeanne, jeune femme ambitieuse, amoureuse des mots.
J’ai déterminé qu’après avoir
avalé la moitié du livre, ma lecture est devenue plus intéressante alors que
nous découvrions un bateau échoué, déversant des mots mélangés dans la mer.
L’idée est poétique, voir
même, féérique. J’ai souhaité, pouvoir plonger ma main pour en capturer
quelques lignes. Je me suis amusée à chercher, avant que la réponse ne soit donnée,
l’identité de l’œuvre qui était cité. Le premier était assez facile, mais ma
culture littéraire me fait parfois défaut, et même si j’essaye de rattraper mon
retard, j’ai eu du mal en trouver quelques-uns.
Un point très positif est à soulever.
J’ai vraiment apprécié les illustrations qui accompagnaient le texte. De très
beau dessin qui donne une touche plus réaliste aux dires de la jeune femme. Un
peu comme un journal ou l’on aurait gribouillé çà et là quelques références, portraits
ou situations pour appuyer nos épanchements.
Un petit livre qui se lit
vite, et qui nous apprend l’importance de la ponctuation.
Carcenestjamaisevidantdelireetcomprendreuntextesitouteslesmarquesdexpressionssonteffaceesnestcepas
M415 N0N C'35T F4C1L3 ;)
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