De
Charlotte Brontë :
Quatrième de couverture :
Jane Eyre est orpheline. Jusqu'à l'âge
de 10 ans elle est hébergée (plus qu'élevée) par une tante. Elle et ses enfants
maltraite Jane qui est finalement envoyée dans un pensionnat pour orphelins
miteux. Jane y étudie pendant 6 ans puis y reste 2 ans comme enseignante. Quand
les gens qu’elle aimait quittent l'école Jane décide de partir aussi. Elle
trouve une place comme gouvernante d’une jeune fille française, pupille d'un
certain M. Rochester. Comme il se doit ils tombent amoureux et décident de se
marier.
Mon avis :
Quand je pense à un souvenir d’enfance,
en rapport avec un livre, je ne peux que m’imaginer ma découverte du roman Jane
Eyre.
J’avais peut-être 9 ou 10 ans, et je
l’avais dévoré. Un livre de chevet qui berça mon enfance, et mon côté fleur
bleue. J’appréciais des romans classiques, tirés d’époque révolues qui me faisait
déjà rêver.
J’étais donc avide de pouvoir retrouver
cette univers si passionnant et après plusieurs années de littérature intensive,
je retrouvais avec plaisir les péripéties de Jane Eyre.
L’avantage d’avoir attendu si longtemps
pour le relire, a été bien évidement la redécouverte de personnages, situations
et lieux, oubliés. Mais l’amour de Jane et Mr Rochester, était encore bien
ancré dans ma mémoire.
Je me souviens également qu’à ma
première lecture, j’avais été incapable d’imaginer un amour aussi profond entre
deux être à l’âge si différent. J’avais la sensation de voir Jane avec mon père
et c’était assez difficile pour moi de me l’imaginer. J’avais donc occulté ce
trait physique, et préféré voir un homme âgé de seulement quelques années de
plus que l’héroïne.
Hormis ce fait, j’avais déjà grandement apprécié
cette histoire.
Les années passent et le regard que je
peux porter sur ces personnages est beaucoup plus ouvert, la différence d’âge
ne m’importe plus, et c’est avec un tout nouveau regard que je peux l’estimer.
La vie de Jane, jusqu'à son entrée en tant que préceptrice dans la demeure de Mr Rochester, n'est pas facile. Élevée par une tante haineuse ; contrainte à quitter la demeure familiale de son oncle, pour un foyer de jeune fille ; survirante d'une épidémie qui décime plus de la moitié des élèves du pensionna, Jane est une miraculée, studieuse et calme.
J'ai beaucoup aimé la personnalité de cette jeune femme. Son physique ingrat ne la dessert en rien, tant son âme est belle. Courageuse, à la verve mordante, tout en sachant garder sa place, Jane est intelligente, et se sacrifie volontiers, sans restriction pour toutes causes qui lui paraissent justes.
Sa droiture et ses convictions ne lui font pas défaut, et son innocence et tout à fait supportable. Moi qui m'exaspère, décourager par certaines héroïnes un peu trop nunuches à mon goût.
Alors qu'elle aurait pu s'apitoyer sur les difficultés qu'elle rencontre, son caractère brave et optimiste, la pousse à se sortir de toutes les embuches et elle n'en est que plus appréciable.
Mr Rochester, homme secret, au caractère difficile. Un solitaire, taciturne, qui préfère les longs silences, enfoncé dans son fauteuil près du feu, que d'affronter l'exantricité du monde de la noblesse.
Malgré son physique peu flatteur, il s'attire les convoitises de la gente féminine, de part sa richesse et son rang social. Mais très vite, la fraicheur de Jane l'attire, et le pousse à de longue discussion avec elle.
Jane est troublée par cet homme charismatique, et entre eux, c'est une évidence... Bien sur, l'histoire ne s'arrête pas là, et les embuches sont nombreuses...
La vie de Jane, jusqu'à son entrée en tant que préceptrice dans la demeure de Mr Rochester, n'est pas facile. Élevée par une tante haineuse ; contrainte à quitter la demeure familiale de son oncle, pour un foyer de jeune fille ; survirante d'une épidémie qui décime plus de la moitié des élèves du pensionna, Jane est une miraculée, studieuse et calme.
J'ai beaucoup aimé la personnalité de cette jeune femme. Son physique ingrat ne la dessert en rien, tant son âme est belle. Courageuse, à la verve mordante, tout en sachant garder sa place, Jane est intelligente, et se sacrifie volontiers, sans restriction pour toutes causes qui lui paraissent justes.
Sa droiture et ses convictions ne lui font pas défaut, et son innocence et tout à fait supportable. Moi qui m'exaspère, décourager par certaines héroïnes un peu trop nunuches à mon goût.
Alors qu'elle aurait pu s'apitoyer sur les difficultés qu'elle rencontre, son caractère brave et optimiste, la pousse à se sortir de toutes les embuches et elle n'en est que plus appréciable.
Mr Rochester, homme secret, au caractère difficile. Un solitaire, taciturne, qui préfère les longs silences, enfoncé dans son fauteuil près du feu, que d'affronter l'exantricité du monde de la noblesse.
Malgré son physique peu flatteur, il s'attire les convoitises de la gente féminine, de part sa richesse et son rang social. Mais très vite, la fraicheur de Jane l'attire, et le pousse à de longue discussion avec elle.
Jane est troublée par cet homme charismatique, et entre eux, c'est une évidence... Bien sur, l'histoire ne s'arrête pas là, et les embuches sont nombreuses...
Ce qui m'a étonnée tout au long de ma lecture, et qui n'aurait pas du l'être au regard de l'époque, c'est la place de la religion dans la vie de tous. C'est cette foie inébranlable qui intrigue et intimide. C'est ce sentiment de total abandon face à la mort.
Chaque actions, rituels, dires, sont en lien avec la religion. Pas que cela ne me choque ou ne m'exaspère, j'avais tout au contraire une sentiment de confiance absolu. De paix dans les mots et la foie énoncé.
Je voulais également m’arrêter quelques instant sur un personnage qui m'a profondément horripilé. Je parlais précédemment, de la religion décrite dans ce roman, et alors que je l’appréciais dans certains moments, St-John me l'a totalement desservit. Dès son entré en scène, je l'ai pris en grippe. imbu de sa personne ; qui connait tout sur tout ; patriarche de sa famille (grand seigneur et maitre qui dispose de ses sujets), je n'ai pas supporter son côté dirigeant et exigeant face à Jane.
Quel odieux personnage !
~~~
Une lecture toute en finesse, une plume des plus habile, emprunte de douceur et de poésie. Bien que ce fut une deuxième lecture, j'ai tout autant apprécié, si ce n'est plus, de m’immiscer dans l'imagination, si réaliste, de Mme Brontë.
Wahou ! Tu avais lu Jane Eyre a neuf ou dix ans ? Chapeau. On ne peut pas dire qu'il fasse partie des classiques les plus abordables.
RépondreSupprimerEn tous cas, c'est vrai que, comme tu le dis, c'est vraiment un roman tout en finesse, sombre par instant (j'ai eu parfois l'impression de me retrouver dans un roman gothique) mais l'histoire est tellement belle, pure et touchante ! C'est l'une des plus belles histoires d'amour que j'ai lu, je crois.
oui moi aussi ^^
Supprimerj'ai effectivement lu ce livre assez jeune, mais à ma décharge mes parents ont une énorme bibliothèque, et j'ai très rapidement été attiré par eux. Du coup, une histoire d'amour ne pouvait que me plaire.
Je suis entrain de lire Les Hauts de Hurlevent et ce que tu décris sur le personnage de St John me fait un peu penser à Joseph. La religion est très présente et on sent aussi l'excès de certains personnages. Leur père étant pasteur, ça donne à réfléchir...
RépondreSupprimerIl faudra que je découvre l'écriture de Charlotte ensuite (et puis celle d'Anne aussi!!!)
haaaa les brontë ! ... ^^
SupprimerTu l'as lu super jeune, je t'admire ! Pour ma part, je ne l'ai découvert que l'été dernier. Charlotte Brontë a une si belle plume, j'ai adoré lire son roman.
RépondreSupprimerJe te l'accorde, St-Jones m'a embêtée aussi. Mais dans l'ensemble, les personnages du roman sont très bien réalisés !
en faite, St-Jones est réaliste pour l'époque ^^
Supprimertu n'as pas à m'admirer, je suis née avec un livre entre les mains c'est tout ^^'