De
J.Heska
Quatrième de couverture :
«
Je m’appelle Jérôme et je ne suis pas quelqu’un de populaire. Invisible pour
mon entourage, insipide pour mes collègues, insignifiant pour ma petite amie.
Un
jour, je suis tombé sur un article dans un magazine censé m’aider à régler un
certain nombre de problèmes dans ma vie. Ça m’a emmené un peu plus loin que
prévu…
Ah
oui, le "un peu plus loin", c’est devenir le chef de file
involontaire d’un mouvement philosophique qui a révolutionné le monde. »
Parlons de l’auteur :
--> Extrait de la bio
"officielle" ;-)
Né à l’époque où Michael Knight était un
monument de classe, J. Heska (J. tout court, pas de Jérôme, ni de Jonathan, ni
de Jean, ni de Juju le roi de la nuit grivoise) partage sa vie d’auteur entre
ses romans, ses nouvelles, et son blog, www.jheska.fr, dans lequel il met en
scène quotidiennement ses histoires extraordinairement banales et ses mondes
idéaux.
Il aime à se définir comme un auteur
nouvelle génération, pensant tout prétentieusement entremêler avec habileté des
références à la littérature, au cinéma, à la bande-dessinée, au web et au monde
qui l’entoure afin d’offrir aux lecteurs envieux et impatients des histoires
exaltantes.
"Pourquoi les gentils ne se feront
plus avoir" a été son premier roman édité, en 2011. Mais malheureusement,
suite à des divergences avec son éditeur, il claque la porte en 2012 pour
auto-publier son second roman "On ne peut pas lutter contre le
système" ainsi que pour lancer une réédition de son premier roman.
Avec tout ça, il trouve encore le temps
de songer à son petit troisième... Et il en a plein d'autres en réserve...
Youpi !
Mon avis :
Lu dans le cadre du concours : coup de
cœur 2013, une certaine impatience m’a gagné, lorsqu’il a été évidant que je
l’aurais entre les mains.
Je l’avais choisi dans ma sélection des
trois romans de le genre « Général », et le résumé collait parfaitement à mes
attentes (étant moi-même dans la catégorie : gentils, qui n’ose pas trop
s’exprimer de peur de rougir comme une tomate bien mûre).
Parlons couverture :
Quand on la regarde, sans avoir débuté
le roman, on ne peut qu’être intrigué par ses petits hélicoptères en forme de
petits personnages souriants. Et puis, la lumière se fait rapidement.
Le roman est un journal, où la vie quotidienne et les déboires de Jérôme
sont étalés.
La couverture de celui-ci est identique
à celle de l'œuvre, et donne un côté très réaliste au support. J’avais
l’impression d’avoir le dit journal intime dans les mains.
Parlons contenu :
Jérôme est un jeune homme effacé.
Invisible au reste du monde, il n’arrive pas à trouver sa place. Célibataire,
introvertie, il ne peut compter que sur son ami, un fanatique de la guerre des
étoiles.
Autour de lui, les gens se moquent,
l’exclus, s’en vont quand il essaye de s’immiscer dans leur vie, se jouent de
lui et se servent de lui, jusqu’au jour ou Jérôme n’en peux plus.
Après avoir servie, encore une fois, de
navette gratuite pour une bande de collègue peu scrupuleux, il jette l’éponge.
Jérôme, aidé d’Etienne, le mordus de
Jedi, invente le cercle cimondiste, un graphisme revendiquant la cause des «
gentils » en aidant les antipathes (personnes nuisant au bien d’autruis) à
revenir sur le droit chemin.
Dit comme cela, cela parait bien
compliqué, mais pour faire simple, Il s’agirait d’être le nouveau robin des
bois, volant les riches pour donner aux pauvres…
Une méthode efficace sur le papier, mais
bien plus difficile à appliquer…
Dès le départ, j’ai été touché par ce
« héros » des temps modernes. Pour ses faiblesses, ses craintes, ses
doutes, son humanité.
Alors que nous découvrons un homme des
plus communs, Jérôme se révèle aux fils des pages. Il devient plus indépendant,
plus intrépide, plus sûr de lui. Nous nous y attachons sans nous forcer, nous
souhaitons qu’il réussisse à bâtir ce monde idéal.
Le style de l’auteur est également très
agréable. Je me suis laissée bercée par cette histoire, regrettant juste
qu’elle se termine.
J’ai tout particulièrement apprécié la
chute finale ! Comme je les aime, surprenante, et inattendue !
L’un des autres points forts de ce
roman, ce sont les petites citations à chaque début de chapitre, un vrai
plaisir.
En voici quelques-unes :
« La vie, c’est comme une bicyclette. Il faut avancer pour garder
l’équilibre. Mais on finit toujours par tomber. On se relève, on essaie de
garder sa dignité, mais on sait qu’on en portera les marques toutes sa vie. »
Page 65.
« La vie, c’est comme un paquet de M&M’s. On en voit de toutes les
couleurs. » Page 84.
« La vie, c’est comme un piano. C’est sympa quand tu sais en jouer. »
Page 120.
« La vie, c’est comme un arc-en-ciel. Il faut de la pluie et du soleil
pour qu’elle montre toutes ses couleurs. » Page 165.
Pour finir :
Quelle fraicheur ! J’ai passé un
très agréable moment en compagnie de Jérôme et ses acolytes. C’est une très
belle découverte et j’espère pouvoir lire, dans le futur, un autre roman de cet
auteur.
Je ne suis vraiment pas passée loin du coup de cœur avec ce livre !
RépondreSupprimerje l'ai aussi beaucoup aimé, et j'aime beaucoup son style :D
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