De Charline Carré :
Quatrième de couverture :
C'est une soirée mondaine parisienne.
Un
petit monde où mensonges, manipulations et ragots provoquent parfois des
dérapages incontrôlés.
Où
les faiblesses des uns font la gloire des autres.
C'est
une soirée qui réveille les souvenirs endormis d'Eugénie, jeune femme odieuse
et misanthrope.
C'est
l'histoire de ce que l'on découvre derrière le plus efficace des cache-misère,
l'arrogance.
Après
le succès de son premier roman À Contre-Jour paru en 2011, Charline Quarré
enchaîne avec Pas ce soir.
Son
style incisif ne ménage rien ni personne. Elle manie le tragique avec légèreté,
fait passer du rire aux larmes avec désinvolture.
Parlons de l’auteur :
« J'ai commencé à écrire à l'âge de
sept ans et j'ai continué sur cette voie durant toute mon enfance et mon
adolescence. A seize ans, j'ai commencé la rédaction de mon premier roman,
"A Contre-Jour" (Editions Baudelaire, juin 2011), paru dix ans plus
tard. "Pas ce Soir" est mon deuxième roman. Je l'adapte actuellement
en scénario de long-métrage.
J'ai également écrit et réalisé un court
métrage "J'attends dehors" (visible sur Youtube) et termine le
tournage d'un documentaire sur les jeunes comédiens talentueux. Je suis ainsi
dans l'écriture de roman et l'écriture audiovisuelle. Je poursuis également la
rédaction de mon troisième roman. »
Mon avis :
Aie !
Oui, je sais, ça commence mal. Mais cela
résume parfaitement mon état d’esprit après lecture. Mais commençons, pas le
commencement.
Parlons couverture :
Je l’aime énormément ! Épurée,
contemporaine, intriguante, elle avait tout pour me plaire, et en ayant lu le
résumé, je ne pouvais que le choisir dans ma sélection des neuf (désormais huit)
auteurs en compétition pour le coup de cœur 2013.
J’en attendais beaucoup…
Parlons contenu :
… beaucoup trop peut-être…
Dès les premiers chapitres, je n’ai pas
su rentrer dans l’histoire. Un peu trop éparpillée à mon goût, la scène
principale se déroule lors d’une soirée. Les différents protagonistes de l’histoire
sont survolées, on passe vite à autre chose, alors que certains passages
auraient mérités plus de consistance. L’auteur aurait pu en dire tellement plus !
J’ai essayé de m’accrocher aux miettes
qu’on nous laissait, trouvant certains personnages assez étonnants. Malheureusement,
je restais souvent insatisfaite, et c’est bien dommage.
Eugénie ne m’a pas facilité la tâche. Je
ne l’ai pas appréciée, elle m’a agacée, horripilée. Je la voyais comme une
jeune fille de 18 ans, antisociable, incapable de faire le tri dans ses pensées
suicidaires, révoltées, meurtries par un lourd passif… Mais voilà… Eugénie n’a
pas 18 ans, elle n’est plus une adolescente boutonneuse, à l’allure efflanquée,
elle en a 26 ! Et ça casse tout. Car pour moi, Eugénie n’est pas crédible
dans ce rôle d’ado sur le retour…
Oui, la pauvre a eu des difficultés au
Lycée, oui, elle se retrouve à une soirée face à ces mêmes « camarades »
si « aimants », oui, son Julien est parti, elle n’est plus qu’une célibataire
assoiffée de cachetons. Mais à la longue (et pourtant le roman ne contient pas
trop de pages), c’est fatiguant.
Et c’est bien dommage. Car le style de l’auteur,
est particulièrement appréciable. J’aime la sagacité de ces mots, le caractère
tranchant de ses phrases, un véritable plaisir.
Dommage que son héroïne ne m’est pas
atteinte en plein cœur comme certaines expressions de son texte.
Pourtant, le rythme aurait pu prendre
une autre tournure. Car j’ai apprécié les dernières pages. J’avais l’impression
que le scénario commençait enfin ! Mais bien trop vite, le mot Fin est arrivé.
Fin de l’histoire…
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