De Roald Dahl :
Quatrième de couverture :
Comment faire grossir un bébé qui refuse de manger ? Son père, passionné d'apiculture, a une idée qui pourrait bien révolutionner l'alimentation des nourrissons ! Comment garder un œil sur sa femme après sa mort ? William Pearl, avec la complicité d'un ami neurochirurgien, tente une expérience inédite. Mais on ne revient pas impunément d'entre les morts... Plongez dans l'effroi pour éclater de rire à la page suivante - avec Roald Dahl, maître de l'humour noir so british !
Mon avis :
Décidément, j’ai choisi de lire beaucoup
de roman de cet auteur. Mais, parce que j’aime son style, je ne peux m’en
empêchée.
Toutefois, c’est une première ! J’ai
enfin lu un livre consacré à un public plus adulte que les éternelles histoires
pour enfants que je dévore.
Cet ouvrage comprend deux nouvelles. J’ai
pour référence un roman lu lors de mes années d’études, et qui m’avait pas mal
plus, Le K de Dino Buzzati. La chute de chacune de ces nouvelles était pour le
moins surprenant, voir même dérangeante, et encore aujourd’hui, je me souviens
de la sensation surprenante qu’elles m’inspiraient.
En lisant celles de Dahl, j’ai eu le
même sentiment d’étrangeté. Un peu comme la noirceur d’Edgar Allan Poe, Roald
Dahl flirte avec nos émotions, et nous délivre des chutes peu communes.
Dans William
et Mary, nous faisons face à la mort, mais aussi à la recherche parfaite de
l’auteur sur la complexité du cerveau.
Outre le fait que William est mort d’une
grave maladie, nous le découvrons à travers un écrit qu’il adresse à sa femme.
Alors que nous pourrions penser qu’il s’agit d’une lettre d’adieu, j’ai été
étonné de pouvoir constater qu’il n’en était rien. William choisi de lui faire
entendre raison, sur un sujet de litige
entre lui et elle, juste avant sa mort. Le mourant, lui demande d’accepter son
choix de faire don de son corps, et plus particulièrement de son cerveau, à la science…
Je n’en dirais pas plus, mais je vous enjoins
à lire la suite, la fin, d’ailleurs, et particulièrement vicieuse…
Dans gelée royale, nous avons, cette
fois-ci à faire avec des parents d’un nourrisson de quelques jours.
La pauvre petite ne mange pas assez, et
maigrit alors qu’à son âge, elle devrait prendre du poids. Les parents sont
déchirés de la voir s’abandonné ainsi à une mort certaine, et alors que la mère
pleure sans cesse la perte futur de son enfant, le père, lui, essaye d’être
plus pragmatique en ayant confiance aux dires des médecins.
Ne pas s’inquiété, voilà le maître mot.
Mais l’enfant continue, encore et
toujours, de perdre du poids, et c’est en lisant un article sur la gelée d’abeille,
que l’homme à une idée…
Là encore, je vous laisse découvrir la
suite, et là encore, la fin est assez… troublante.
Mon expérience sur les écrits plus adulte
de Roald Dahl, est une belle réussite ! Je renouvellerai sans doute en
dénichant d’autres œuvres de l’auteur. En attendant, lisez les, cela ne prend
qu’une petite heure, et vous n’en serez pas déçue, je vous l’assure.
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