De Kenji Miyazawa :
Quatrième de couverture :
Un recueil de contes inédits par l'une des grandes figures littéraires du Japon, dont l'humour et le merveilleux ont toujours, comme chez Andersen, une résonance intime et douloureuse.
Dans un univers de fantaisie et de mystère, ces histoires ont parfois la saveur des fables et ce sont souvent de vrais drames qui ont lieu, dont les protagonistes sont des enfants, des animaux, des plantes ou même des étoiles. Ce n'est pas dans l'intention de divertir les enfants qu'il les écrivit : il portait en lui la nécessité d'écrire ces contes destinés à un âge universel.
Mon avis :
Que j’aime les auteurs
japonais. Cette façon qu’ils ont de lier la poésie et l’excentricité de leurs
personnages. Quelles cruautés dans leurs contes et légendes…
Parlons couverture :
C’est, si je me souviens bien,
l’une des raisons qui m’ont poussé vers ce livre, alors que beaucoup étaient
étalés devant moi.
Le dessin de ce chat fait à l’aquarelle,
est magnifique, et, mon amour pour ces petites bêtes ne vous a sans doute pas
échappé.
Parlons contenu :
Dans ce recueil nous découvrons 5 histoires diamétralement
différentes.
- Les jumeaux du ciel.
Elle raconte l’aventure
insouciante de deux étoiles, qui, parce qu’elles désirent plus que tout,
découvrir le monde dans bas, font fit de la plus infime des prudences, pour
rassasier leur curiosité.
Partager en deux péripéties,
les jumeaux rencontre, dans un premier temps, un scorpion et un Corbeau qui ne
se supporte pas. Ils assistent malencontreusement à leurs misent à mort, et
doivent réparer les dégâts avant le coucher du soleil…
Dans la deuxièmes aventures
des jumeaux, insouciants, ils font confiance à une étoile filante, et se joue d’eux,
et les envois dans les profondeurs de la mer pour ne plus avoir à faire à eux.
Cette nouvelle dénonce de
façon assez subtile, la légèreté de l’enfance et les conséquences que peut engendrer
un acte anodin sur l’entourage et la vie….
- l’Araignée, la limace et le blaireau.
Je n’ai pas forcément adhéré à
cette histoire de chacune de ses bestioles. Un peu trop sanglante à mon gout. L’estime
et la trop grande confiance en soi nous joue souvent des tours, et c’est ce que
narre cette nouvelle. Chaque insecte dévore avec une certaine avidité (et
répugnance à mon goût) les proies facilement capturé. Mais alors qu’elles se
croient toutes insubmersibles, leurs trop vantardise va leur joué un mauvais
tour, et la mort sera la seule gagnante.
- Le Bureau des chats.
La jalousie est un vilain
défaut et souvent, celui qui subit ces manifestations excessives se retrouve captif
des quolibets et vilénies. Mais qu’arrivera-t-il au final ? …
Une nouvelle qui aurait pu
être intéressante, mais je n’ai pas trop compris la chute de l’histoire… Ou l’aurais-je
plus appréciée, si elle avait été plus détaillée...
- La Vigne sauvage et l’arc-en-ciel :
L’histoire d’une adoration
mutuelle entre un arc-en-ciel et une vigne sauvage. Je vous parlais de ces
auteurs à la plume si poétique, cette nouvelle en est la preuve. De façon
délicate, Miyazawa nous expose tout cet art. Et c’est un régal pour notre langue,
nos yeux et nos oreilles que de lire/écouter et voir ses mots.
- Le faucon de nuit devenu une étoile :
Une histoire difficile, qui me
fait penser à certain moment à l’un de nos contes : Le vilain petit
canard.
Le héros de cette nouvelle est
un faucon de nuit. Rejeté par les oiseaux, raillé par le faucon, le petit
animal ne voit qu’une solution pour le tirer de ses malheurs… Devenir une
étoile. Mais il est bien difficile d’accéder à son rêve…
J’en aurais voulu d’autres,
mais l’ouvrage est déjà terminé. Quel poète ce Miyazawa Kenji ! Mort
jeune, il laisse derrière lui des textes magnifiques. Je vous enjoint à les
livres, ce n’est que du plaisir.
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