D'Amélie Nothomb :
Quatrième de couverture :
Saviez-vous qu’un pays communiste, c’est un pays où il y a des
ventilateurs ?
Qu’un vélo est en réalité un cheval ?
Vous l’apprendrez, et bien d’autres choses encore, dans ce roman
inclassable, épique et drôle, fantastique et tragique, qui nous conte aussi une
histoire d’amour authentique.
Un sabotage amoureux : sabotage, comme sous les sabots d’un cheval
qui est un vélo…
Mon avis :
Après avoir finement analysé
le début de son apprentissage et de ses premiers souvenirs au Japon, Amélie
Nothomb nous embarque en Chine un tout autre dépaysement.
Parlons couverture :
L’une des plus colorés de
toutes les œuvres de l’auteur. Après avoir lu ce roman autobiographique, on ne
peut que comprendre la symbolique du cheval en bois…
Parlons contenu :
Amélie à désormais 5 ans, et atterrie
en Chine, dans un ghetto, entourée d’enfants de nationalités
différentes, épris de liberté, déchaînés et bagarreurs.
Alors que sa famille voit ce
nouveau lieu de résidence d'un mauvais oeil, l’enfant n’y voit qu’un lieu
salutaire pour épancher sa soif d’aventure.
Comme tout gamin de son âge, Amélie
va passer son temps à jouer à la guerre, galoper sur son fougueux destrier, et
vivre son premier émoi amoureux.
Je me régale à chaque fois que
mes doigts se posent sur un roman d’Amélie Nothomb. Quel ravissement pour mes
oreilles, que de lire (souvent à haute voix) ses mots. Alors qu’elle dépeints
son portrait et sa vie de façon simple et réaliste, avec des termes d’adulte,
elle n’en n’oublie pas l’enfant de 5/7 ans qui sommeil encore en elle.
Chaque mot qui nous est
adressé, chaque histoire relatée, ne peut que nous toucher tant ils font référence
à notre propre vécu.
Je ne parle pas de voyage
initiatique, dans une chine des années 70, mais bien de ces échauffourées et ces camaraderies. Ces
enfants qui passent leur temps à jouer, à élaborer des plans stratégiques, courant
et riant sans cesse. Ces gamins qui nous
ressemblent, idéalistes et insouciants.
Mais alors que tout semble idyllique
dans la vie d’Amélie, l’entrée en scène de son premier amour va tout faire
basculer.
L’application qu’elle met à
participer aux différentes batailles devient secondaire, lorsque surgit devant
elle Elena, une nouvelle. Petite Italienne au visage de porcelaine, âgée d’un
an de moins qu’elle, la petite est adorable et elle le sait. Cruelle, arrogante
et dédaigneuse envers les sentiments de notre héroïne, elle ne daigne pas lui
accorder un seul regard. Elena, outre sa beauté, est méchante et n’hésitera pas
à piétiner l’amour inconditionnel et passionnel d’Amélie.
Mais jusqu’où peut-elle aller…
J’ai vraiment aimé les
différentes réflexions enfantines d’Amélie. Sa vison des garçons, qu’elle nomme
les ridicules, sa participation à
cette seconde guerre mondial revisitée qui m’a faite penser à la guerre des
boutons, cette soif d’amour pour Elena et surtout sa référence à Hélène de
Troie et l’histoire de l’Iliade.
J’ai trouvé cette lecture rafraîchissante et passionnante. Un vrai plaisir, un autre coup de cœur pour
cet auteur unique comme toujours...
Oooh! ça me donne très envie de le lire, tient!!
RépondreSupprimerje t'encourage alors ! ^^
SupprimerEn ce moment j'ai très envie de découvrir nothomb, bah tu me tente davantage ^^
RépondreSupprimerlis alors la Métaphysique des tubes, c'est le premier que j'ai lu d'elle et j'ai adoré :D
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