A la mort de Bertha, ses trois
filles, Inga. Harriet et Christa, et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se
retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de
l'Allemagne, pour la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de
la maison et doit décider en quelques jours de ce qu'elle va en faire.
Bibliothécaire à Fribourg, elle n'envisage pas, dans un premier temps, de la
conserver. Mais, à mesure qu'elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du
merveilleux jardin qui l'entoure, ses souvenirs se réveillent, reconstituant
l'histoire émouvante, parfois rocambolesque, mais essentiellement tragique, de
trois générations de femmes. Katharina Hagena nous livre ici un grand roman sur
le thème du souvenir et de l'oubli.
Mon avis :
Alors que j’étais excité de l’avoir
dans ma pal, car le résumé me plaisait énormément, une lectrice m’a signaler
son peu d’attrait, après lecture. Du coup, et vu son manque d’enthousiasme, j’ai
un peu/beaucoup freiner ma lecture. Finalement, je l’ai achevé, et voici ce que
j’en retiens…
Parlons couverture :
J’ai assez cette couverture.
Même si dans l’histoire, la pomme n’est pas autant mis en valeur que je l’aurais
aimé, elle n’en est pas moins agréable à regarder. C’est d’ailleurs, l’un des
bons points de ce livre. La couverture.
Parlons contenu :
L’histoire navigue entre
plusieurs femmes, à différentes époques. Leurs points communs, la même famille
(ou presque) et une maison, résidence de leurs enfances et de leurs souvenirs.
Tout part de la mort de l’une
d’entre elle. La mère de l’une ; la grand-mère de l’autre, et d’une succession
un peu trop lourde.
Une maison, perdu au fin fond
du pays, inhabité depuis une dizaine d’année et qui ne semble pas être du goût
de l’héritière.
A travers la demeure et son
jardin, nous évoluons dans le passé, à différentes phases de l’histoire, par le
biais de ces résidentes Les romances, les jeux d’enfants, la guerre et ses conséquences,
les secrets cachés, sont ainsi décortiqués toutes au long du roman, de façon
attrayante, et plus ou moins divertissante.
Nous apprenons à apprécié
Bertha, et ses trois filles aux caractères diamétralement opposés.
Le personnage principal, Iris,
n’en a pas moins sa propre histoire, et nous la suivons dans son exploration,
ainsi que dans la rencontre de connaissances
du passé.
Le roman aurait pu être un succès,
mais voilà, je me suis ennuyée de la première ligne à la dernière. Je ne
saurais dire ce qui m’a dérangé. Les différentes intrigues sont pour le moins
intéressantes, et le style n’est pas catastrophique, loin de là. Ce n’est pas,
non plus, les nombreux blocs de la mise en pages qui m’ont dérangé (quoique,
ayant trouvé la narration un peu lourde, cela a peut-être penché la balance du
mauvais côté).
J’ai le sentiment d’un manque
d’attachement certains pour les personnages. Parce qu’ils étaient sans doute un
peu trop nombreux, parce qu’ils ne me
donnaient pas envie d’en connaitre d’avantage sur leurs propres histoires, ou,
pour certains, parce qu’au contraire, il n’y en avait pas assez pour me les approprier.
J’ai été déçu, de ne pas avoir
plus de détaille sur cette fameuse maison. J’ai eu l’impression qu’on me subtilisait
le meilleur morceau, que sa description, ses odeurs, son mystère, m’étaient enlevés… En lisant le résumé, j’avais envie de
cette fraîcheur qu’elle distillait. Je n’ai
ressenti que le vide sous mes doigts, et cela m’a affreusement frustré.
J’aurais aimé pouvoir « sentir »
le livre, comme un parfum d’été, j’aurais aimé croquer cette pomme si
prometteuse. Je n’ai perçu aucun bruit, aucun murmure, qu’il m’aurait tant
fallu.
Je reste sur ma faim, et c’est
un désenchantement.
Quel dommage…








Houlà ! :s Ton avis plus que mitigé me...comment dire ? refroidit un peu. ^^ Je vais lire ce roman, mais du coup, avec un peu de réticences... ^^ Même si, généralement, les avis mitigés sur les livres ne me gênent pas car j'essaie de me faire (toujours) mon opinion par moi-même. Mais là, comme un style que je lis peu souvent, bon...je ne sais pas...on verra bien. Et peut-être que je vais aimer. =) Merci pour cette chronique en tous cas, Pimousse.
RépondreSupprimerhan désolée de t'avoir refroidit. C'est vrai que personnellement, j'évite de lire les chroniques des lecteurs qui ont le même livre que moi. J'attends toujours de me faire mon propre avis, car après, je me sens influencée. Et c'est pas terrible. Mais peut-être que tu aimeras plus que moi :)
Supprimer