De Bernard Minier :
Quatrième de couverture :
Décembre 2008, dans une vallée encaissée des Pyrénées. Au petit matin,
les ouvriers d’une centrale hydroélectrique découvrent le cadavre d’un cheval
sans tête, accroché à la falaise glacée. Le même jour, une jeune psychologue
prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui
surplombe la vallée. Le commandant Servaz, 40 ans, flic hypocondriaque et
intuitif, se voit confier cette enquête, la plus étrange de toute sa carrière.
Pourquoi avoir tué ce cheval à 2 000 mètres d’altitude ? Serait-ce, pour
Servaz, le début du cauchemar ? Une atmosphère oppressante, une intrigue tendue
à l’extrême, une plongée implacable dans nos peurs les plus secrètes, ce
premier roman est une révélation !
Mon avis :
Je remercie Sevmarguerite de m’avoir
offert ce roman.
Parlons couverture :
L’histoire se déroule en
pleine hiver, et cette couverture est parfaite pour l'étayer. Elle n'est pas
dérangeante, ni angoissante, ce qui me convient parfaitement.
Parlons contenu :
Il m’a fallu un moment pour me
décider à l’ouvrir. Car je vais être franche, je n’aime pas du tout ce genre d’histoire.
Je déteste me faire peur, et encore plus alors que je lis de nuit, seule, sur
mon lieu de travail.
Des conditions qui ne m’aidaient
pas à le débuter.
Pourtant, parce que l’on m’avait
offert ce livre, et que je ne voulais pas être à ce point réfractaire, je m’y
suis mise…
Craintive, angoissée par ma
prochaine découverte de cadavre, frissonnante de ressentir cette atmosphère meurtrière…
L’histoire débute par un meurtre
peut commun. La découverte d’un cheval décapité et dépecé, prémices d’une
enquête bien compliquée.
Mais c’est à la suite d’un deuxième
cadavre qui cette fois-ci est humain, que l’histoire prend de l’ampleur.
Le commandant Servaz, va devoir trouver des points communs à ces
deux homicides pour trouver le ou les complices de cette boucherie…
Il m’est arrivé de voir
quelques thrillers à l’écran, pour tout vous dire, je n’en ai vu que deux. Et
alors que j’avançais un peu plus chaque jour, dans ce roman, j’avais en tête ces
deux films : Les rivières pourpres
et Le silence des agneaux.
Une certaine similitude s’en
dégage, et si je cherche un peu dans mes souvenirs, l’ambiance du premier film
cité, était un peu identique à celle de Glacé, pour le second, je n’ai pas à
chercher bien loin, les relations du psy et d’Hirtmann le meurtrier en série, m’ont
faites pensée à Hannibal Lecter et la stagiaire du FBI…
Et il faut le reconnaître, que ce soit dans le film ou dans le livre, c'est le personnage psychologiquement atteint qui m'a le plus captivé.
Pour le coup, l’intrigue m’a bien
tenu en haleine, même si j’ai tendance à deviner, avant l’heure, l’auteur des assassinats,
et certaines révélations.
J’ai vraiment apprécié le
style de l’auteur. Et pour les amateurs de ce genre de polar, pour un premier
roman, c’est une réussite.
L’un de ses points forts, à
mon avis, étant sa manière d’apporter à l’histoire une vision bien concrète des
lieux où se déroule toute l’enquête. J’ai en tête, ce vieux centre
psychiatrique, sombre et austère, qui m’a pas mal glacé le dos, ou ses paysages
enneigés si particuliers des Pyrénées.
Je me suis d'ailleurs faite la réflexion, qu’une adaptation cinématographique serait une très bonne idée. A suivre donc…
Pour conclure,
Malgré mes sursauts
compulsifs, mes regards inquiets tournés vers les fenêtres, et ma nouvelle
lubie de raser les murs… Je peux dire que ce livre m’a apporté un certain
divertissement, et une expérience nouvelle sympathique.
Toutefois, je ne réitérerais pas, tout de suite, l’expérience grand
frisson, préférant des lectures moins... perturbantes pour mon petit cœur.
Je viens de le finir, je suis contente que tu aies aimé malgré tes angoisses!!!! Le cercle est génial, peut être que tu passeras sur tes peurs pour lire la deuxième aventure de Servaz. Tu serais servie car Hirtmann y est encore plus important!
RépondreSupprimeroh génial ! Je l'ai acheté effectivement, mais pas encore lu. J’hésite toujours et je ne trouve pas le bon moment. :)
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