tome 1 : Au douzième coup de minuit
D’Eloisa James :
Quatrième de couverture :
Réduite au rang de servante depuis la mort de son père, Kate vit sous
le joug de sa belle-mère Mariana. L'odieuse femme va bientôt marier sa fille,
Victoria, à un éminent parti, mais avant tout, la future épouse doit être
présentée au prince Gabriel. Par un coup du sort, Victoria ne peut se rendre au
château. C'est donc Kate qui est envoyée à sa place, déguisée en fiancée. Kate
va rencontrer Gabriel, un prince aussi charmant qu'arrogant. Un prince pour qui
son cœur vacille, mais que le destin s'acharne à lui dérober. Et si un baiser
avait le pouvoir de tout changer ?
Et si les contes de fées existaient ?
Mon avis :
Alors que je ne suis pas une amatrice de ce
genre de lecture, trouvant le tout un peu trop gnian-gnian à mon goût, j’ai
souhaité me laisser tenter, pour une fois, et donner une seconde chance à ce
style fleur bleue.
Parlons couverture :
En adéquation avec le texte, j’imagine
parfaitement cette Cendrillon
dévalant l’escalier en perdant sa chaussure de verre…
Un bon moyen d’allécher mon
imagination romanesque.
Parlons contenu :
Ce qui m’a le plus attiré dans
ce roman, c’est bien la réadaptation du conte de Cendrillon. L’auteur Eloisa
James, a choisi avec génie de contourner cette histoire merveilleuse, en un
roman plus centré sur le désir amoureux du couple. Normal pour un livre
classé dans le genre « Romance/Historique », on ne passe pas à côté
de l’appétit dévorante de la luxure, quoique retracé assez finement.
Les incontournables marques de
fabrique de l’histoire ne sont toutefois pas oubliés, et la belle-mère tyrannique ;
la demi-sœur, trop larmoyante ; la condition de pauvreté de l’héroïne ;
ainsi que la fameuse pantoufle de verre ne sont pas laissés pour compte.
Kate est une jeune femme de
bientôt 23 ans, et sa condition de domestique dans sa propre maison est
difficile à supporter. D’un caractère optimiste et volontaire, Kate fait front
comme elle peut face aux injonctions de sa belle-mère. Sa dernière exigence,
faire passer la demoiselle pour sa sœur, à l’occasion d’un bal donné par l’oncle
de son future gendre, le prince Gabriel.
Parce qu’elle n’a pas cœur à
refuser d’aider sa demi-sœur, et pour sauver du renvoie une domestique de la maisonnée,
Kate se sacrifie, et part vers son destin…
J’ai bien aimé le personnage
de Kate, malgré les difficultés qui la submerge, la jeune femme est débordante
d’optimisme, travailleuse et aimante. Sa rencontre avec le prince, lu provoque
un émoi qu’elle n’aurait jamais pu imaginer, plus occupée à la gérance du
domaine de son père, qu’en quête d’un futur époux.
Bien sûr, nous retrouvons tout
de même les codes qui fonctionnent dans ce genre de lecture, et notre
personnage ressemble parfois à une midinette innocente, qui se pâme dans les
bras du preux chevalier. C’en est légèrement agaçant, mais il faut bien accepter
ce comportement lorsque l’on se concentre sur ce type de récit.
J’aurais tout de même aimé,
peut-être, plus de retenu, quelle ne tombe pas en amour d’un claquement de
doigt. Histoire d’empêcher la vanité et l’arrogance du héros de trop imploser…
Un autre point manque d’épaisseur,
à mon goût. Cette belle-mère n’est pas assez tortionnaire, et est trop effacée. J’aurais aimé plus d’action
de sa part, pourquoi pas, qu’elle débarque avec sa fille et sème la pagaille
dans la vie de sa belle-fille, en l’humiliant devant le prince… Dit comme ça,
je ressemble à une lectrice avide de sang, mais non, je vous rassure. J’aurais
juste aimé que l’histoire soit un peu moins lisse de ce côté-ci. Pour que notre
prince joue un peu les héros…
Pour conclure,
Cette lecture est comme on s’y
attend, relaxante, et c’est bien là toute sa priorité. Je n’en attendais pas
moins et j’en suis très satisfaite.
Le style d’Eloisa James est agréable, et je me suis laissée porter par son histoire de façon tout à fait convaincante.
Une dernière petite chose, et
j’en resterais là pour ce billet. Un peu comme Kate, j’ai eu quelques
difficultés à m’attacher aux petits « rats »
de sa sœur. Trois bichons exaspérants et mal éduqués, qui, au fils des pages, m’ont
de plus en plus attendrit. Même César, l’impétueux bagarreur, a su trouver le
chemin de mon cœur.
~~~
tome 2 : La belle et la bête
Quatrième de couverture :
À cause d’une malencontreuse méprise, la ravissante Linnet Thrynne est déshonorée. Sa tante trouve alors une solution : Linnet épousera Piers Yelverton, futur duc dont personne ne veut. Et pour cause : victime d’un accident qui l’a laissé boiteux et impuissant, il terrorise son entourage de ses fureurs dévastatrices. Puisqu’il n’a aucun espoir d’engendrer un héritier, il acceptera de donner son nom à une femme qui, pense-t-il, porte la vie.
Ce sera l’union de la Belle et de la Bête.
Sauf que Linnet est aussi pure que la blanche colombe et que son irascible fiancé est loin d’être un monstre…
Ayant eu une réelle satisfaction pour le précédent tome, je ne souhaitais qu’approfondir ma lecture concernant cette auteur. Son style agréable et fluide, ne m’avait pas laissé indifférente, et même si les romans dits « à l’eau de rose » ne sont toujours pas ma tasse de thé, j’avais l’envie de me laisser de nouveau transporter et… surprendre.
Parlons couverture :
Depuis quelque temps, les romans de ce genre ont fait un virage à 190°. Finis les couples aux poses langoureuses, fini l’homme bodybuildé et la donzelle à moitié vêtu, qui ne ressemblent aucunement aux héros de l’histoire, bonjour aux couvertures épurées et joliment faites. Enfin nous pouvons lire, sans avoir besoin de cacher la photographie, n’importe où, honteuse de reconnaître que nous lisons (ou aimons) ces histoires un brin érotique.
Parlons contenu :
Cette fois encore, le thème principal est une réadaptation d’un célèbre conte. L’un de mes préférés. Mais soyons honnête, je suis une fille, et j’adore les contes de fées ! Cette version est donc propice à mon… enchantement.
Linnet est disgraciée au sein même de la haute société. Des flirtes un peu trop appuyés, une robe un peu trop vaporeuse, et la voilà sujette à une grossesse qui n’existe que dans l’imagination fébrile de son entourage. Très vite, elle est rejetée. Son « amant » lui tourne le dos, et ses amis n’existent plus. Son père, au désespoir, n’a qu’une seule idée, la donner en mariage. Mais qui voudra d’une femme à la réputation bafouée ?
Piers, homme autoritaire, colérique et grincheux, voue à son métier une passion sans fin. Médecin hargneux et sans finesse, il est pourtant réputé pour son savoir. Son caractère tempétueux est en grande partie attribué à sa jambe, douloureusement amochée, et à son enfance difficile. Élevé par sa mère, alors que son père, drogué la répudiée et exclus de sa vie, Piers en veut au monde entier. Et surtout à cet homme, son géniteur, qui malgré un passé d’addiction, essaye de se racheter.
La rencontre de ce couple surprenant n’est pas anodine, et malgré une parfaite symbiose pour ne pas mener le projet « mariage » à bien, Linnet et Piers vont peu à peu trouver se sentir indispensable l’un à l’autre.
Alors que l’histoire semblait prometteuse, j’ai pour mon plus grand déplaisir, eu du mal à entrer dans cette nouvelle adaptation. Le style d’Eloisa James est toujours agréable, mais l’héroïne est une enfant gâtée, qui m’a passablement hérissé. J’ai d’ailleurs fait une pause en plein milieu du livre. J’attendais peut-être, un peu trop de ce conte, et cette expérience fut, un calvaire.
Et puis…
Après avoir terminé un autre roman, pour oublier un peu celui-là, et parce que je n’aime pas ne pas achever une livre, je l’ai repris en main, histoire de me conforter ou non, dans ma première impression.
Forte heureusement pour moi, la deuxième partie du livre est beaucoup plus intéressante. Avais-je pris du recul sur cette lecture ? Sans doute, mais pas que ça.
Le rythme était tout autre, certains événements dans la vie de Linnet mon faite réviser mon jugement, et son aventure m’a tout simplement captivé.
Au final, je dirais que mon sentiment est mitigé, malgré un début assommant, il ne manque pas t’attrait. La fin mérite qu’on s’attarde, et que l’on persiste. Je vous laisse en juger…
~~~
tome 3 : La Princesse au petit pois
Quatrième de couverture :
Par une nuit d'orage, Olivia Lytton frappe à la porte du duc de Sconce après que sa calèche a versé dans le fossé. Sublime apparition : ses longs cheveux dénoués ruissellent, sa robe trempée souligne des courbes somptueuses. Ébloui, Quin ne peut s'empêcher de lui voler un baiser. Lui le mathématicien de génie imperméable aux émotions s'embrase soudain pour cette femme au franc-parler déconcertant et au langage fleuri. Aurait-il enfin trouvé sa duchesse ? Mais n’est-il pas déjà fiancé ? À la sœur d’Olivia, très précisément ?
Mon avis :
C’est partie pour un troisième tome, très prometteur. Ayant apprécié mes lectures précédentes, j’avais très envie de me replonger dans l’univers d’Eloisa James.
C’est partie pour un troisième tome, très prometteur. Ayant apprécié mes lectures précédentes, j’avais très envie de me replonger dans l’univers d’Eloisa James.
Parlons couverture :
Actuellement, je ne peux qu’exprimer
mon amour inconditionnel pour cette couverture. La plus réussite depuis La maîtresse de Rome. Elle porte à elle
seule, mon envie démesurer d’accrocher à cette lecture.
L’histoire était-elle à la
hauteur de l’illustration ?
Parlons contenu :
J’ai toujours adoré l’histoire
de la princesse au petit pois. De nature fragile, la demoiselle ne peut dormir,
alors qu’elle est étendue sur une pile de matelas. Le fautif, un petit pois,
glisser par son hôtesse, sous la première couchette. Seul garant de l’identité
princière de la jeune femme.
Je vous invite à lire ce conte
si vous ne l’avez pas déjà lu.
Bien sûr, Eloisa James ne s’est
pas arrêté à cette histoire, et son adaptation est encore un petit bijou.
Olivia est promise à un duc
depuis sa naissance, mais alors qu’elle aurait dû s’en faire une joie, son
promis à une légère déficience mentale, ce qui gâche sa bonne fortune.
Cependant, et malgré son
caractère, Olivia ne rechigne pas à épouser cet homme maladroit et enfantin,
même si dans sa jeunesse, elle espérait voir surgir un prince charmant.
Fort de ses bonnes résolutions
elle consent au mariage, qu’elle ne désir pourtant pas, et se voit résolue à
vivre auprès d’un homme incapable de prendre des décisions.
Pourtant, un accident va
chamboulée ses projets, et peut-être apporter un peu de romance dans sa vie en la personne du duc de Sconce…
Comme toujours, l’histoire se
construit comme tout autre roman historique. Une rencontre, un coup de foudre,
des difficultés, un abandon communs, une catastrophe et un happy end.
Mais alors que je n’apprécie
pas particulièrement ce genre romanesque et mielleux, j’avoue être touché par
cet auteur et ses héroïnes révoltés.
Chaque personnage, lieux,
descriptions et situations sont méticuleusement soignés. J’ai souvent l’impression
de lire un roman dit Classiique, lorsque je tiens une œuvre de Madame James. La
qualité de son écriture et de ses recherches historiques sont très appréciable
à lire, et me captivent tout autant que l’histoire elle-même.
Une réussite que je vous
engage à lire.
~~~
Tome 4 : Une si vilaine duchesse
Quatrième de couverture :
Après une demande romantique, Theodora Saxby, une duchesse laide que personne ne voulait épouser jusque là, se laisse convaincre par son ami d’enfance James Ryburn.
Mais le mariage vole rapidement en éclat quand Theodora s’aperçoit que la seule chose qui intéresse James est sa dot.
Mon avis :
Charmé par son caractère serein, Gowan, duc de Kinross, a épousé Edith. Mais la jeune femme, qui cache un caractère impétueux, se réfugie dans une tour pour échapper à l’échec de leur mariage.
Mon avis : ( à venir)
Parlons couverture :
Je ne suis pas franchement
convaincu par celle-ci. Bien qu’elle soit très jolie, j’ai encore en tête la
précédente qui était tellement plus attractive. Remarqué, comparé à la version
originale, je ne la changerai pour rien au monde.
Parlons contenu :
Revisiter les contes de mon
enfance, en mêlant de la romance. Voilà qui a tout pour me plaire. Bien que je
ne sois pas vraiment attirée par ce tout nouveau tome, Eloisa James me convainque
par sa plume. Le vilain petit canard est
une jolie histoire, mais comme le cygne de ce conte, son côté « parade »
m’horripile un peu.
C’est peut-être pour cela, que
le caractère de l’héroïne de ce nouveau tome, m’inquiétait un peu.
En deux parties, nous suivons
Théo et James au fils du temps. Frère et sœur de cœur, James se voit contraint de
jouer un mauvais tour à son amie d’enfance. Obligé de lui demander sa main,
pour cacher les méfaits de son père, James est pris dans la tourmente du
mensonge.
Mais alors qu’il pense devoir
être obligé de feindre un amour dévorant pour théo, le jeune homme comprend que
les sentiments d’amitié qu’il porte à son amie sont bien plus profonds qu’il n’y
parait. Tout aurait pu devenir idyllique entre eux, mais la révélation de sa
duperie lui saute au visage.
Quelle sera la réaction de la
jeune femme ? Que deviendra cet amour naissant ? Vous le saurez dans
la deuxième partie du roman.
Bien que cette seconde partie
soit un peu moins intéressante, surtout par rapport au caractère de Théo, j’ai
adoré le personnage de James.
Charismatique, volontaire,
droit et magnifique (vous pensez bien que mon imagination s’est emballée !)
je l’ai adoré de la première à la dernière ligne.
Il a sauvé ma lecture d’un
agacement profond pour les réactions démesurées de Théo. Ou sa non réaction
devrais-je dire… Bien que je comprenne son côté glaciale, suite aux fourberies
de son mari, je n’arrive pas à m’imaginer qu’elle pourrait ne pas avoir de
réaction face à la possible mort de celui-ci… j’ai eu l’impression qu’elle
était aseptisé…
Remarqué que James, lui aussi,
aurait pu rester pour lui tenir tête… mais là, il n’y aurait pas eu d’histoire.
Et pour vous dire la vérité, la « piraterie » de James est… le
souffle de vie de ce roman.
En gros : Victoire pour
James qui remporte mes suffrages, et petit bémol pour Théo, qui pour le coup
aurait mieux fait d’être un personnage secondaire…
Pour finir,
Lisez-le ! Il est très
agréable et saura vous détendre. C’est bien ce que l’on demande à ce genre
littéraire… Nous faire du bien sans prise de tête !
~~~
tome 5 : La jeune fille à la tour
Quatrième de couverture :
Charmé par son caractère serein, Gowan, duc de Kinross, a épousé Edith. Mais la jeune femme, qui cache un caractère impétueux, se réfugie dans une tour pour échapper à l’échec de leur mariage.
Mon avis : ( à venir)
En effet, il a vraiment l'air sympa ;) Je le rajoute dans ma wish-list, pour une lecture d'été il m'a l'air parfait ! :D
RépondreSupprimerc'est tout à fait ça, une lecture d'été ^^
SupprimerCela fait plusieurs fois que je lis des critiques de cette série mais impossible de les trouver. Bon je vais aller chercher ça un peu plus sérieusement.
RépondreSupprimerje les ai trouvé sur le site de la Fnac si cela t'intéresse. Mais ils doivent également être sur Amazone ou autres ;)
Supprimer