tome 1 : Anne... La Maison aux pignons verts
De Lucy Maud Montgomery :
Quatrième de couverture :
Née en Nouvelle-Écosse. Orpheline à trois mois. Anne est récupérée par
une série de familles d'accueil. Malgré la pauvreté, elle parvient à s'évader
de sa sombre existence grâce à son imagination débordante. Elle lutte pour
rendre les circonstances acceptables. Recherche des âmes sœurs et trouve dans
les livres une certaine consolation, tout en rêvant de fonder un jour sa propre
famille. Curieuse, inventive, amoureuse de la vérité, Anne fait déjà preuve du
sens de l'émerveillement et de l'espoir qui la caractériseront sa vie durant.
Ce roman relate les événements à la fois tristes et loufoques de la vie de la
rouquine à l'esprit débridé avant qu'elle ne se rende chez les Cuthbert, à
l'Ile-du-Prince-Edouard...
Mon avis :
Reçu à l’occasion du swap
visant à me faire connaitre le Québec sous un nouveau jour, je remercie Yo pour ce très joli cadeau.
Parlons couverture :
Pour ceux qui ont vu l’adaptation
télévisuelle, elle est parfaitement représentative de mes souvenirs d’enfance
et d’adolescence.
Nous découvrons les traits de
l’héroïne, et ses couettes imparables.
Parlons contenu :
Par un heureux coup de destin,
Anne est placé dans une maison située dans l’île-du-Prince-Edouard. Le couple
Cuthbert, dans un premier temps, avait demandé à adopter un petit garçon, par
part besoin de former une famille, mais plus pour qu’il puisse aider le mari,
déjà âgé, au travaux de la ferme. Mais les consignes ont été mal comprises, et
l’enfant qui attend bien sagement sur le quai de la gare est une petite fille.
Très vite, les deux adultes s’attachent à la
petite Shirley, qui se voit espérer vivre dans ce belle endroit. L’enfant est
pleine de vie, et l’univers du couple s’éclaircit à son contacte.
Parce que je connaissais l’histoire,
grâce à la série, tournée dans les années 80, et visualisée plus d’une dizaine
de fois, je ne pouvais être surprise de la trame principale. Je me laissais
donc bercée par des images vues et revues, et j’éprouvais un sentiment
nostalgique de ses années d’inconscience.
J’étais cette jeune fille, aux
couettes ébouriffées, cette petite orpheline, à la langue bien pendante. Et je
me suis étourdie de son verbiage intempestif comme une assoiffée s’abreuverait
goulument à une rivière.
Anne Shirley m’avait marqué
par son air ingénue, sa petite frimousse au nez retroussé, et son imagination débordante,
et je la retrouve toute aussi guillerette, et trépidante, tel un électron libre…
Dans ce premier tome, nous
suivons la petite Anne, pendant ses quatre premières années, au sein de sa
nouvelle famille d’accueil. Les déboires et les bêtises de l’enfant sont une
grande partie de son quotidien, et son côté attachant la sauve souvent des réprimandes
et punissons.
Son imagination est
inépuisable, et nous la suivons pas à pas dans cette nouvelle vie. Epanouie et
heureuse, Anne n’en a pas moins ses petits soucis. Une rivalité avec Gilbert, l’antipathique
camarade de classe, les diverses étourderies qui lui causes quelques préjudices
envers ses paires, ou son envie d’être ce qu’elle n’est pas…
Grâce à l’œuvre originale, et
j’ai pu découvrir un auteur à la plume douce et agréable. L’attendrissement que
nous portons à Anne, n’est que le résultat de l’amour qui se dégage de la
romancière pour son personnage principal.
Le réel attachant qui s’y
dégage, ne peut que nous pousser à l’aimer tout autant, et à mon tour, je ne
peux qu’exprimer mon affection à cette petite fille rousse, si joviale.
Je n’ai plus qu’à lire la
suite…
Contente que tu aies apprécié la plume également :) Bonne poursuite de cette saga!
RépondreSupprimermerci, je vais sans doute me la procurer dans l'année. Mais j'ai tellement de livre à lire !
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