Quatrième de couverture :
Quelque part dans les Highlands de Papouasie Nouvelle Guinée, un Secret
s'est perdu... De nombreuses années plus tard, une étrange statuette sans
visage est volée dans un grand musée parisien et l'inspecteur Ulysse Treilhard
est appelé pour enquêter. L'esprit accaparé par l'étrangeté croissante du crime
et par les souvenirs qui ressurgissent d'un passé lointain, il se laisse peu à
peu entraîner vers un monde de mystères qu'il ne croyait plus retrouver.
Sans savoir s'il poursuit un criminel, une légende ou une force plus
grande œuvrant contre lui, Treilhard replonge alors dans les jungles
millénaires de Papouasie. C'est dans ces montagnes, au cœur du territoire Huli
qu'il cherchera les réponses à cette énigme, intimement liée à son passé.
L’auteur :
Sébastien Cazaudehore est anthropologue spécialisé sur la culture
Huli de Papouasie Nouvelle Guinée. La Tourment
du Serpent est née de son imagination, de son goût pour l’aventure et de
ses expériences au sein du clan Pina près de Tari dont il a partagé le
quotidien. A l’instar de son héros, Sébastien a découvert les mystères que ces
montagnes recèlent, un monde d’esprits et de légendes qui enflamment l’imagination.
Il vit aujourd’hui dans l’Amazonie Equatorienne.
Mon avis :
Il y a quelques semaines, j’ai
reçu un mail de l’auteur Sébastien Cazaudehore. Celui-ci me proposait une
lecture de son tout premier roman, et c’est avec plaisir que j’acceptais. Merci beaucoup pour votre confiance et m'avoir permise de vous découvrir.
Parlons couverture :
Même si je n’aurais peut-être
pas choisi cette image comme point de départ à ce roman, j’avoue qu’elle peut
intriguée et jouer son rôle. J’aurais personnellement peut-être choisi la
fameuse statuette, le fils conducteur de toute l’histoire.
Parlons contenu :
Vous le savez désormais, mon
goût pour les enquêtes policières n’est pas très évident, et je vois déjà
certaines têtes se crisper face à ma future critique…
J’arrêterais tout de suite
cette torture psychologique en révélant la contradiction de mon propos
précédent. J’ai tout simplement adoré ce livre, de la première à la dernière
page.
Mais revenons-en aux détails
de mon avis.
Dès le départ, nous plongeons
dans cette aventure trépidante, qui à aucun moment, ne m’a semblé s’essouffler.
Tout commence en 1976, en
Papouasie, par une course poursuite. Ekape est à bout de souffle, mais n’a
qu’une chose en tête, protéger de sa vie, une statuette contre ses
poursuivants. Cela fait trois jours
qu’il court sans prendre de repos. Heureusement pour la suite de l’histoire,
après avoir pris une balle dans le corps, Ekape arrive à passer l’objet dans
les mains de son frère qui s’envole le laissant, mort…
Les années ont passés, et nous
nous retrouvons à Paris, auprès de l’inspecteur Treilhard, qui se voit charger
d’une enquête sur la disparition d’une statuette appartenant à l’Ambassadeur de
Papouasie.
Treilhard, est le parfait
anti-héro, un peu torturé, solitaire et dévoué à son travail. J’aime bien ce
genre de personnage encré dans notre réalité. Ce n’est pas un surhomme, il n’est
pas extraordinaire, ne sait pas tout sur tout, et pourtant, il nous transporte
dans son monde, nous attirer et nous captive.
C’est un homme simple, qui
voue un amour important à la Papouasie et plus particulièrement aux Hulis, un
peuple de guerrier vivant dans les Highlands.
Pour cette enquête, ses
connaissances dans les mœurs Huli, et ses différentes relations, auprès de
certaines familles, vont lui être d’un grand secours.
Le roman est construit sur deux
grandes parties. La première tourne autour de l’enquête même. L’auteur prend le
temps de nous présenter son personnage principal, ainsi que les différents
indics relevés sur le lieu du vol. Peu à peu, nous comprenons que le poids de
la politique influx sur l’enquête, alors que les évènements se bousculent. Le
meurtre du propriétaire de la statuette, change la donne, et c’est désormais la
sécurité et l’intégrité du pays qui est mise en cause…
Dans la deuxième partie, les
auteurs du meurtre, et du vol, ont été repéré au cœur même de la Papouasie. L’inspecteur Treilhard, accompagné de sa
collègue, vont se retrouver au cœur même des Highlands, pour résoudre cette
enquête.
Je le répète, je n’ai pas
ressenti un seul instant de flottement dans toute cette histoire. L’auteur
connait son sujet et c’était très appréciable. J’ai découvert un pays et une
population qui m’était inconnu, et même si l’histoire est romancée, la part culturelle
regorge d’informations judicieusement dévoilées. Pour autant, le livre n’est
pas un documentaire sur la vie des Huli. C’est un outil, tout au plus, qui
appuie les différentes intrigues imaginés par monsieur Cazaudehore.
Une aventure à la Indiana Jones, d’une efficacité
redoutable.
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