tome 1 : La Forêt des captifs
De Pierre Bottero :
Quatrième de couverture :
Pendant que ses parents explorent les territoires sauvages de l’autre
monde, Ewilan se retrouve prisonnière, sur Terre, d’une sinistre « Institution ».
Dans ce laboratoire clandestin, la Sentinelle félonne Eleé Ril’
Morenval fomente son retour à Gwendalavir.
Privée de ses Don, torturée,
affaiblie, Ewilan ne pourra plus compter que sur le courage de Salim pour s’en
sortir…
Mon avis :
C’est reparti ! J’avais
laissé Ewilan et ses amis sur les terres de l’autre monde, et je la retrouve
avec beaucoup de plaisir, dans cette, pas si nouvelle, trilogie.
Parlons couverture :
Vive les éditions du livre de
poche, qui ont su apporter à l’histoire une illustration bien plus sympathique
de dans la version précédente. Ce n’est que mon avis bien sûr.
Parlons contenu :
Ewilan et Salim se sont
retrouvés après de long moins de séparation. Chacun ayant eu la lourde tâche de
se former auprès de leur mentor. L’Académie d’Al-Jet leur a donné des vacances,
et c’est tout naturellement qu’Ewilan et son ami, basculent de l’autre côté.
Mais leur périple tourne
court, alors qu’ils sont attaqués par des hommes armés. Salim assommé, Ewilan
kidnappée et droguée, les deux adolescents sont séparés et ne peuvent plus
communiqué.
Salim arrive pourtant à
repérer l’endroit où la jeune fille est séquestrée. Un établissement, perdu
dans la forêt, où des expériences inhumaines sont menés…
C’est le point de départ de cette nouvelle trilogie, et qu’elle
régale !
Alors que je m’étais habituée
à l’univers de Gwendalavir, ce premier tome est centré sur notre monde. Paris,
Marseille et Les Causses sont les plaques tournantes de cette histoire. Et même
si j’aurais aimé retrouvé l’univers fantasy de la première saga, ce nouveau décor
n’est pas pour me déplaire.
Bien sûr les personnages
marquants de la Quête d’Ewilan
réapparaissent pour mon plus grand plaisir. Maniel est impressionnant, Edwin et
Ellana toujours aussi charismatiques, quand à nos deux tourtereaux (Ewilan et
Salim) quel bonheur de pouvoir les retrouver !
Pour autant, Bottero n’est pas
resté sur ses acquis, et créait deux petits nouveaux. Maximilien, un homme de
soixante-dix-sept ans, attachant et valeureux. Et Bruno Vignol, plein de
surprise (je n’en dirais pas plus, histoire de ne pas spoiler l’intrigue).
Je suis toujours autant
étonnée, face à mon dévorante addiction. Pierre Bottero, est certainement l’un
des plus adroits conteurs pour enfant/adolescent que j’ai pu rencontrer. Et j’ai toujours une immense
joie de pouvoir découvrir l’une de ses œuvres. Sachant qu’il m’en reste encore quelques-unes,
je ne peux qu’être ravie !
Pour autant, j’ai déjà la suite de cette saga à lire, et je frétille d’impatience de pouvoir assouvir ma soif !
Pour autant, j’ai déjà la suite de cette saga à lire, et je frétille d’impatience de pouvoir assouvir ma soif !
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tome 2 : L'Oeil d'Otolep
Quatrième de couverture :
Le brûleur arrivait sur eux à une vitesse hallucinante. Ellana encocha une flèche, Edwin tira son sabre, Salim son poignard. Le cœur serré par l'angoisse, Ewilan comprit pourtant qu'ils ne pourraient pas arrête le monstre. Elle se glissa dans l'Imagination.
Mon avis :
Il ne m’a fallu que quelques
semaines, avant que l’envie de connaitre la suite des aventures d’Ewilan ne me
ronge et ne m’entraine à Gwendalavir.
Et comme toujours, avec l’univers
de Pierre Bottero, je suis conquise dès les premières lignes. Je retrouve
alors, ses personnages qui me sont devenus familiers, cette quête inachevée et
ses dangers tous plus nombreux et inconnus. Je prends alors le parti de le
dévorer jusqu’au point final, sans relâcher mon attention, et je me retrouve
surprise d’avoir lu en si peu de temps ce nouveau tome.
Car c’est bien là toute ma
frustration. L’envie d’ajouter des pages pour en faire un roman dense, long et
envoûtant. Comme tout bon livre, j’aimerai en découvrir son contenu
indéfiniment. Et malheureusement pour moi, la
fin de cette saga, consacrée à Ewilan, approche à grand pas. Ne me
laissant que les bons souvenirs et le regret de ne pouvoir continuer à observer
les périples de ses compagnons.
Dans ce deuxième tome, nous
affrontons de nouveaux ennemis, impitoyables et surprenants. L’un des plus
imposant et dangereux n’est autre qu’une méduse géante, qui envahi l’imagination,
et empêche de la pratiquer. Mortelle et destructrice, nous apprenons peu à peu
l’étendu de sa malveillance et Ewilan n’aura de cesse de la combattre.
Bien sûr, même si nous n’apercevons
pas Élé Ril’ Morienval, son ombre gravite autour de la jeune fille. Elle attend
son heure et pose ses pions pour remporter la victoire finale. D’autre ennemi
surgisse alors qu’on ne les attendait pas, mais je n’en révèlerai pas plus de peur
de vous gâcher les différentes révélations.
Certes, donc, de nouveaux
ennemis point à l’horizon, mais quelques personnages, beaucoup plus amicale
compense le côté obscure du roman. Liven est l’un des premiers que nous
rencontrons dans les premiers chapitres du roman. Et là, mon cœur balance…
Étudient l’art de l’imagination
au côté d’Ewilan, nous comprenons très
vite qu’il est épris de la jeune fille. Celle-ci ayant donné son cœur à son ami
de toujours, il est donc difficile pour Liven de conquérir la demoiselle. Pourtant
l’attirance entre les deux académiciens est palpable, et j’ai eu du mal à me
faire à cette idée. Ewilan et faite pour
Salim, et j’espère qu’elle s’en rendra compte. Le côté un peu trop sûre de lui
de Liven m’hérissant un peu trop à mon goût…
Un autre personnage est accueilli
au sein de la petite troupe, Une Faëlle du nom d’Erylis, la compagne de Chiam.
J’ai beaucoup aimé la douceur de ce personnage…
Pour finir,
Je me suis laissée porter par
l’histoire et ce fut un réel plaisir. Dans son ensemble ce roman est une
réussite, et je cherche encore le faux pas, qui n’existe tout simplement pas. Le
prochain et dernier tome des Mondes d’Ewilan promets d’être palpitant, j’ai
hâte de pouvoir connaitre les réponses à mes questions et je pense, cette
fois-ci, ne pas attendre plus de quelques jours avant d’assouvir ma curiosité
maladive.
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tome 3 : Les Tentacules du mal
Quatrième de couverture :
"Un frisson d'angoisse parcourut le dos d'Ewilan.
-L'Appel Final mérite des jeux extraordinaires, peuple de Valingaï, pour qui vit Baaldoub. Je t'ai donc concocté un programme éblouissant, un programme sanglant, un programme à ta mesure!"
Mon avis :
Et voilà,
J’achève cette magnifique saga
avec une petite pointe de tristesse à l’idée de ne plus entendre parler d’Ewilan
et ses compagnons. Ils me manqueront, c’est certains, comme tout personnages
important rencontré aux fils de mes lectures dites coup de cœur.
Une part de moi aimerai
déjouer la vie elle-même, pour que l’auteur puisse nous régaler encore de ses
petits bijoux si bien ficelé et captivant.
J’aurais encore quelques
heures de lecture à consacrer à cette Autre-monde, avec la trilogie d’Ellana qu’il
me reste encore à lire. Sans oublier Les
âmes Croisées. Mais pour cette jeune fille aux yeux violets, s’en est définitivement
terminé et cela me peine.
Sans vous dévoiler la fin
(assez hallucinante et qui mérite d’être apprécié) je suis frustrée de ne pas
continuer l’aventure. J’aurais aimé en savoir
tellement plus sur cette après qui me semble palpitant. Une nouvelle
quête, de nouvelles découvertes, un nouveau monde, j’adorerais pouvoir
accompagner ces héros dans une nouvelle quête épique et magique.
Mais revenons-en à ce dernier
tome riche de péripéties renversantes.
Beaucoup d’interrogation me
turlupinait, et j’ai dû écourter l’attente entre les deux romans pour assouvir
ma curiosité. Je ne pouvais les abandonner face à cette dernière étape et les
laisser affronter ce monstre sans leur apporter mon soutien de lectrice assidue
et addictive. A croire que moi seule peut pousser Ewilan à combattre
courageusement. Suis-je à ce point crédule ?
Oui… je le crains.
J’ai toujours pensé que mon
implication à la lecture d’un roman favorisait le bien-être de mes personnages
préférés. Un peu comme Bastien dans le
monde sans fin…
Donc, suite à ce constat, et
du haut de mes 33 ans, je me suis permise de dévorer (pour la bonne cause) la
fin de la saga des Mondes d’Ewilan.
Grand bien m’en face, j’ai été
exaucé sur tous les plans. Et je ne peux que m’incliner face à cet auteur de
génie.
Chaque fait, révélation,
constat, sont expliqués et analysés. De ce côté-là, nous ne restons pas sur
notre faim. Et j’ai vraiment apprécié le devenir de chacun.
Quelques personnages sombres,
qui apparaissent dès le deuxième tome, font soudain tilt dans mon esprit, comme
cet ombre qui suit les traces du groupe. Qui est ce personnage, ennemi ou ami ?
Je vais être franche, moi qui
me targue d’être une personne logique, qui reconnais les signes avant-coureur
et qui sait souvent avant les autres ce qu’il va se passer, là… j’ai pataugé
jusqu’à la dernière minute (ou presque). Et j’aime être surprise.
D’autres surprenantes
révélations (dont je terrais le sujet) m’ont totalement chamboulé, et j’ai là
aussi adoré !
Je ne peux que succomber au
charme de l’écriture douce et lisse de pierre Bottero. Un peu comme une goutte
d’eau qui glisse sur une vitre, je trouve son style si poétique et agréable, qu’il
me laisse rêveuse. Que donnerai-je pour pouvoir écrire comme lui.
J'ai raté tes précédentes chroniques sur cette série, je ne connaissais pas, mais celle-ci me donne envie de lire le tome 1 pour découvrir ! Je l'ai donc ajouté à ma WL, on verra, si ça me plait :)
RépondreSupprimerMerci Juju pour la découverte !
de rien :D Il faut lire la première série avant tout, c'est important, sinon, tu ne comprends pas qui est qui et c'est un peu dommage. J'ai adoré lire la Quête d'Ewilan, et je pense bien que cette suite va me plaire également :D
SupprimerMerci pour ton commentaire.
Cette série est tout simplement superbe !
RépondreSupprimer:D
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