D’agnès Marot :
Quatrième de couverture :
Pour Sibel qui se consacre
entièrement à la danse, le quotidien est un perpétuel ballet. Pourtant, tout
bascule le jour où son lien à l’Art est coupé : on l’isole de ses sœurs, on lui
refuse l’existence qu’elle aime tant dans cette communauté composée exclusivement
de femmes. En tâtonnant pour retrouver tout ce qu'elle a perdu, elle entend des
rumeurs, découvre des secrets propres à bouleverser sa conception du monde.
Mais alors, si la vie n’est
qu’un immense théâtre, pour qui Sibel danse-t-elle ? Et surtout, que se
trame-t-il en coulisse ?
Peut-être cet étranger au
sourire narquois qui se définit comme un « homme » et ne lui parle que de
Science pourra-t-il lui apporter des réponses. L’aidera-t-il à franchir
l’enceinte qui délimite l’univers qu’elle a toujours connu ?
Découvrez le mystère qui se
cache là-bas, de l’autre côté du mur…
Agnès vous emportera dans un
monde où il faudra réapprendre ce que signifie être humain, parfois pour le
pire, mais aussi pour le meilleur.
Parlons de l’auteur :
Une tasse de thé bien chaude à
la main, Agnès dessine tranquillement son chemin dans l'univers des livres. Ce
qu'elle veut, c'est partager du rêve, de l'espoir. Pour cela, elle privilégie
l'émotion et les relations humaines dans ses lectures comme dans ses écrits :
ce sont pour elle le meilleur moyen de s'ouvrir à l'autre. Depuis toujours,
elle emprunte les sentiers de l'imaginaire pour mieux parler des hommes et du
monde, tout en gardant son émerveillement d'enfant devant les fées, les dragons
et les étoiles filantes. Entre deux mots et trois carrés de chocolat, elle
participe à la vie du forum de CoCyclics en tant que permanente, et surtout en
tant que lectrice passionnée : elle ne va nulle part sans un livre, n'habite
nulle part sans une bibliothèque. Ce sont peut-être ces romans qu'elle a dévorés
qui l'ont rendue fleur bleue (ou plutôt rose rouge), ou peut-être ces contes en
lesquels elle croit encore, à sa manière.
Entre parenthèse :
Je remercie l’auteur, Agnès Marot, ainsi que Les éditions du chat noir, pour leurs
confiances. Merci également, aux organisatrices de l’opération coups de cœur2014, pour tout le travail apporté dans la distribution des ouvrages mises à
notre disposions, ainsi que leur temps et leurs gentillesses à notre égard.
Mon avis :
Ayant choisi de lire ce roman,
j’attendais avec une certaine impatience de pouvoir le débuter. Friande depuis
mon engagement auprès de Livraddict, de dystopie, j’espérais pouvoir compter
sur cette nouvelle lecture divertissante.
Soyez patient, vous saurez
tout ! (sans spoiler bien évidement).
Parlons couverture :
Très plaisante, je dois dire.
Elle joue un rôle prépondérant dans ma sélection, et j’avoue l’aimer
particulièrement.
L’illustration est tout
simplement magnifique.
Parlons contenu :
Il faut le reconnaitre, j’attendais
beaucoup de ce roman. La synopsis m’a tout de suite interpellée, le thème
principal m’inspirait totalement et j’espérai déjà pouvoir le classer dans mes
favoris.
Ai-je été trop impatiente d’affirmer
cette attente ? Heureusement pour moi, il n’en est rien. J’ai été agréablement
surprise tout au long de ma lecture, et même si l’histoire en général manque
peut-être, à certains moments, de plus de détails et d’un grain de folie, j’ai
tout de même pris plaisir à le dévorer. Gage d’un livre accrocheur et réussit, selon moi.
Comme je le disais un peu plus
haut, je n’ai pourtant pas accroché à l’ensemble de l’histoire.
Certains passages manquaient d’un
petit quelque chose, que je ne serais définir, me laissant un goût d’inachevé.
J’aurais aimé plus d’interaction avec les maîtres, plus de noirceurs et de
rigueur, dans la hiérarchie qui est appliqué derrière l’enceinte protégée, plus,
d’après-rébellion. J’ai été frustré de m’arrêter là, alors que tant était
encore à exploiter.
Je vous rassure, je ne serais
pas si pointilleuse et demandeuse, si je n’avais pas aimé.
Quelques personnages, Sibel et
Aslan, entre autres, m’ont un peu exaspéré. Des réactions un peu trop… insouciantes,
ou machistes qui plombaient un peu ma lecture ; l’égoïsme et la façon de
se comporter de Sibel, ne me l’on pas rendu sympathique, d’un premier abord.
Bien évidemment, m’on avis change et me ravis dans les trois quart restant.
Aslan est plus problématique. L’histoire d’amour, peut-être par manque de temps
et de détails, ne m’a pas franchement touché. Son côté moqueur, taquin et
parfois lunatique, ne m’ont, là encore, pas attendrit, et je suis restée un peu
sur ma fin avec ce personnage.
Toutefois, Certains se démarquent.
Aylin est pour moi l’héroïne de ce roman. Fonceuse, garçonne, pleine de vie.
Une amie attachante et dévouée, qui affronte le monde pour imposer ses convictions.
Un peu délurée, un brin courageuse,
elle est un peu la conscience de Sibel. J’ai vraiment apprécié cette jeune
femme, et j’aurais aimé, pour elle, une place bien plus importante dans cette
histoire.
J’avoue être pointilleuse dans
ma critique, et je vous ai peut-être donné l’impression que beaucoup trop de
maladresse ressortait de ma lecture. Mais il n’en est rien. J’ai vraiment
apprécié ce roman, dans son ensemble. J’ai aimé l’idée de la culture de l’Art
pour les femmes et la Science pour les hommes ; J’ai adoré découvrir le
journal venant du passé ; j’ai trouvé intéressant l’idée de ces maîtres
dictateurs déroutants et agaçants ; j’ai été frustré par cette fin qui
présage bien plus encore et j’ai découvert un auteur très agréable qui
promets encore de bon moment de lecture.
Je vous recommande donc cette
dystopie sans aucune hésitation.
Tout comme toi la couverture m'a tout simplement attiré et je dois dire que j'espère qu'un jour elle rejoindra ma PAL :-)
RépondreSupprimerpeut-être qu'à la fin du concours certains termineront comme livres voyageurs...
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