De Helka Winter :
Quatrième de couverture :
Timo vit dans un monde étouffant, hanté par les ombres du passé : sa mère partie trop tôt, sa sœur jumelle Anna disparue sans laisser de traces, son père dur et froid... Encore une journée comme les autres, pluvieuse et grise, à Darktown, cette ville qui les retient tous prisonniers.
Et pourtant, au détour d'une rencontre avec les Engels, un mystérieux groupe de contestataires, il comprendra qu'il a le pouvoir de modifier sa destinée.
Peu à peu se lèvera le voile qui dissimule les lourds secrets de la ville.
Parlons de l'auteur :
Helka Winter est une jeune auteure française qui publie son premier roman. Engels Düster est une dystopie en deux tomes pour adolescents et jeunes adultes.
Entre parenthèse :
Je remercie l’auteur, Helka Winter, ainsi que Les éditions Bookelis, pour leurs confiances. Merci également, aux organisatrices de l’opération coups de cœur 2014, pour tout le travail apporté dans la distribution des ouvrages mises à notre disposions, ainsi que leur temps et leurs gentillesses à notre égard.
Mon avis :
Au moment de sa sélection, je
m’étais faite la réflexion qu’il serait sans doute incontournable. Le titre, le
résumé et la couverture m’attirant totalement. Tout était attractif dans cette
première impression et j’attendais de pouvoir le lire avec une certaine
impatience.
Est-ce confirmé ? Pas
dans son intégralité je le crains.
Il faut garder en tête,
cependant, qu’il s’agit d’un premier
tome, et même si l’univers de ce Londres d’un autre temps, a du mal à
prendre sa place, j’ai beaucoup plus aimé la partie consacrée à la sœur de Timo
qui aurait mérité une plus grande place dans ce premier opus.
J’ai eu l’impression que l’auteur
voulait absolument nous faire emmagasiner une quantité importante de
personnages/situations/anecdote, qui sans doute auront de la valeur pour la
suite, mais qui pour le coup, m’ont un peu perdu.
Pourtant, les premiers
chapitres ne m’ont pas laissé indifférentes. Timo est un jeune adolescent
attachant, que nous avons envie de suivre. J’ai aimé ce mystère autour de ses
rêves, même si, selon moi, ils n’étaient pas assez exploités. Son entrée dans
le groupe des Engels, est là aussi un peu brouillonne, et je crois bien avoir
perdu le fils, définitivement, à travers les méandres des couloirs de l’entre
deux monde…
Les « méchants » m’ont
la aussi un peu refroidit. Outre l’homme sans visage qui s’immisce dans les
songes de Timo, et peut-être également son père, personnage dure assez
intriguant, pour les autres, j’ai passé mon temps à chercher qui était qui, et
a qui appartenait chacun d’entre eux.
Il m’est difficile de mettre
des mots sur ma lecture, tant j’ai du mal à retracer la trame principale de l’histoire.
Il y en a trop d’un coup.
Cependant, ce roman à un
certain potentiel. J’aime assez l’idée de ses jumeaux séparés, de ces deux
mondes opposés, et les dernières pages m’ont laissé sur ma faim (ce qui relève
mon attention et mon envie de connaitre la suite). L’histoire prend alors une
tout autre ampleur, et j’aurais aimé pouvoir la continuer. Mon intérêt c’était
éveillé, et mon imagination c’est emballée, que demandez de plus.
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