De Ray Bradbury :
Quatrième de couverture :
Les Martiens de l'An 2000 de
Bradbury ne sont pas très différents des Terriens. Mais ils sont télépathes...
parfois sans le savoir. C'est ainsi que, tandis que la première expédition
terrestre s'achemine vers Mars, une femme se met à fredonner un air d'une
musique inconnue, et des paroles qu'elle ne comprend pas, « Plaisir d'amour ne
dure qu'un moment ». Troublé par cette petite chanson obsédante, jaloux des
rêves qui l'accompagnent, son mari accueille la fusée une arme à la main... et
c'est la fin de la première expédition terrestre. Qu'advint-il des autres ?
C'est avec ces « Chroniques martiennes » que Ray Bradbury donna un ton nouveau
à la science-fiction et en devint l'un des maîtres.
Mon avis :
De temps en temps, j’aime
déambuler au grès de mes envies, sur les blogs consacrées à la lecture. Et quelques
fois, je tombe sur une critique, élogieuse et intrigante, qui me pousse à la
découverte. Ce fut le cas pour les
chroniques martiennes. L’auteur et l’histoire m’étaient inconnus, et j’ai eu l’envie
d’en savoir d’avantage.
Qui suis-je pour refuser cette
nouvelle expérience littéraire ?
Parlons couverture :
Elle colle parfaitement à l’ensemble
du roman. L’agriculture Martiennes, tels qu’elle pourrait se développer… le
genre fantastique est également bien présent et me rappelle un peu les signes
fait dans les champs par des hommes farfelus…
Parlons contenu :
Le roman est écrit de manière
épistolaire. Elle retrace la conquête de Mars, en débutant par la première
expédition.
L’imagination de l’auteur mêle
le fantastique, l’aventure et cette note de folie qui me captive. J’ai adoré m’imaginer
en exploratrice d’un autre temps, découvrant une culture insoupçonnée, telle
une pionnière intrépides. Surprise de certaines nouvelles dérangeantes, j’ai
adoré ces dérapages, cette folie destructrice dans la première moitié du livre. La découverte
d’une civilisation évoluée, le constat de notre invasion et ses conséquences
désastreuses, l’adaptation et l’apprivoisement.
Et tels les conquérants que
nous sommes, j’ai observé, impuissante, notre fragilité, nos faux pas, notre
civilisation destructrice et égoïste. Chaque étape de l’invasion, est dévoilée,
décortiquée. L’auteur nous dépeint une Terre en voit d’extinction, en échec,
détruite par la guerre et la pollution.
Et alors que l’homme pourrait
réparer ses erreurs, il fait le choix de recréer le même processus sur une
autre planète.
Cette seconde chance de
renaissance, est salie par notre avidité, nos désirs, et notre concupiscence.
J’ai vraiment accroché avec ce
roman. Ray Bradbury écrit comme il
respire, et c’est un plaisir agréable et une belle découverte. Je
réalise après avoir regardé sa bibliographie, que l’auteur n’en est pas à son
premier coup d’essai, et je pense réitérer avec un autre de ses romans.
J’ai apprécié la direction et
la prise de conscience qu’il nous impose. Cette manière particulière de pointer
du doigt nos faiblesses et notre surestime de soi. L’accusation de nous prendre
pour Dieu lui-même, alors que nous sommes insignifiants contre le reste de l’univers.
Comme souvent après avoir
achevé une lecture percutante, j’ai du mal à refaire surface tant il nous prend
au trippe.
Si vous ne l’avez pas déjà
fait, lisez-le, vous ne serez pas déçu. Au pire, vous aurez gagné un voyage
pour Mars…
Oooh, que je suis contente qu'il t'ait plu ! Ce livre fait partie de mes préférés <3
RépondreSupprimerje l'ai adoré ! Vraiment il est percutant ! :D
SupprimerC'est une lecture fascinante ! Et puis, ça risque de devenir à la mode les voyages sur Mars.
RépondreSupprimeroh que oui, espérons que nos futurs explorateurs n'est pas le même vécus...
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