De Renaud Blondel :
Quatrième de couverture :
Matthias n'a plus le temps...
Du haut de ses cinq ans, sa
fille Salomé lutte contre une pathologie génétique grave.
Une transplantation pourrait
la sauver, mais le greffon n'arrive pas. Désormais, le pronostic vital est
engagé à très court terme.
Le hasard d'une rencontre
ouvre alors de nouveaux horizons et redonne espoir à ce père attentif. Pour
Salomé renaît peut-être enfin un avenir... mais en terre inconnue et au prix
d'un impensable dilemme.
Parlons de l'auteur :
40 ans, chef d’entreprise et
publicitaire, Renaud Blondel n’a jamais renoncé aux voyages. Ceux qui loin des
us parisiens l’ont conduit aux antipodes, des hauts plateaux éthiopiens aux
madrasas de Perse, de l’opacité nord-coréenne à la flamboyance brésilienne… Ces
échappées exotiques lui inspirent désormais une deuxième vie, d’auteur. Elles
libèrent une plume spontanée, humble, volontiers romanesque qui puise ses
sources dans la réalité première des rencontres et des ambiances. Renaud
Blondel est aussi l’auteur de Liens Nomades, éditions de midi 2012
Entre parenthèse :
Je remercie l’auteur, Renaud
Blondel, ainsi que Les éditions Calepin, pour leurs confiances. Merci
également, aux organisatrices de l’opération coups de cœur 2014, pour tout le
travail apporté dans la distribution des ouvrages mises à notre disposions,
ainsi que leur temps et leurs gentillesses à notre égard.
Mon avis :
Parlons couverture :
A la réception du roman, j’ai
été agréablement surprise par son format. De la taille d’un livre de poche, il
est très agréable à tenir. Sans compter l’illustration qui est vraiment accrocheuse.
Parlons contenu :
Dès le début de ma lecture, j’ai
été embarqué par l’histoire. J’avais déjà jeté mon dévolu sur cet ouvrage, et
mes premières impressions se sont révélées confirmées. J’ai très vite adoré les deux personnages principaux.
Matthias, père angoissé et bouleversé par le devenir de sa fille. Et Salomé,
petite demoiselle, qui du haut de ses 5
ans, nous touche par son innocence et sa maturité.
L’histoire est assez bien
trouvée. Même si je me suis doutée très rapidement que cet inconnu, un peu trop
généreux, gentil et « sauveur », n’était pas si blanc que cela. Très
vite, l’inconscience désespérée de ce père qui n’attend plus qu’un miracle,
nous plonge dans un avenir apocalyptique.
Et c’est là que le bât blesse.
Tout n’est pas si bien ficelé, et j’aurais aimé tellement plus. Plus de
détails, plus de sensations, plus de désespoir. Cet homme, qui doit choisir de
faire quelque chose d’horrible pour sauver son enfant, ne me captive plus
autant. J’aurais aimé, plus de doute dans ce choix, plus d’oppression et d’angoisse
face à cet enfermement. Même Salomé n’a pas la place qu’elle mérite dans cette
aventure. (Et que dire de l’infirmière, qui aurait mérité bien plus !)
J’ai eu l’impression que la
fin avait été un peu bâclée. Cela aurait bien mérité une centaine de pages
supplémentaires. Car le style de l’auteur est largement à la hauteur de mes attentes, et je n’aurais pas rechigné
à en lire davantage.
C’est un roman qui mérite qu’on
s’y attarde, mais qui peut décevoir par son manque d’approfondissement.
Je suis restée sur ma faim. J’aurais
aimé tellement plus.
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