De Paskal Carlier :
Quatrième de couverture :
Ce roman est l’histoire de la plus incroyable des vengeances: La vie sourit à Lukas Dejeans. Dôté d’un physique agréable et d’une excellente situation, il mène une vie de rêve.
Un jour, il licencie un de ses employés pour cause d’obésité. Tandis que Lukas reste sourd aux supplications de l’homme, une étrange vieille femme lui jette alors une malédiction.
Commence alors le plus grand combat qu’un homme n’ait jamais mené…
Parlons de l’auteur :
Aussi loin qu'il se souvienne, Paskal Carlier a toujours écrit ; d'abord à l'école des rédactions qui n'en finissaient pas, puis dans sa jeunesse, une multitude de chansons (qu'il a interprétées). Il s'est ensuite tourné vers la poésie et les nouvelles en participant à divers concours qui lui ont valu de recevoir quelques prix et une certaine reconnaissance. Une rencontre avec une écrivain public, va être déterminante : il entreprend l'écriture de son premier roman Grossir à en mourir, bon succès auprès du public puisque, quatre mois après sa sortie, le stock est épuisé.
Passionné par des auteurs comme Franck Thilliez, Stephen King et Maxime Chattam, il invente des histoires au suspense intense.
Sous le pseudonyme de Sylvick, Paskal Carlier écrit agalement des contes pour enfant.
Mon avis :
Il avait été retenu pour le concours du coup de cœur 2013,
mais pour des raisons que je ne développerais pas, les organisatrices
(Petitebelge66 et Yukarie) ont dû renoncer à le faire concourir.
Toutefois, l’auteur à eu la gentillesse de nous en faire
parvenir un exemplaire, que nous nous passons depuis.
Je le remercie de sa générosité.
Parlons couverture :
Ce n’est pas ce qui m’a le plus marqué dans ce roman. J’avais
plutôt été attiré par la synopsie, beaucoup plus alléchante à mon goût.
Cependant, après lecture, le titre ne manque pas de mordant
et tout à fait approprié.
Parlons contenu :
Lukas Dejeans à un physique agréable et il le sait. Dans
son métier, les apparences comptes énormément, et son salarié n’a pas la prestance
qu’il réclame.
Tout lui réussi, un post à haut fonctions, une compagne
charmante, mais le jour où il licencie Patrick Legendre pour cause d’obésité,
tout bascule.
Une vieille dame s’est immiscée dans le rendez-vous, et
profère une malédiction. Lukas ne sera plus jamais le même…
J’ai eu, pendant les premières pages, un profond mépris
pour Lukas. Parce que je n’aimais pas sa façon d’être, de penser et d’injurier
les personnes à la surcharges pondérales trop imposantes. Il m’était des plus antipathiques.
Après la sentence, je l’ai trouvé plus humain, et ses
angoisses face au poids qu’il prenait m’ont plus intéressé. J’ai d’ailleurs
beaucoup aimé, cette psychologie détaillé sur son mal-être, ses doutes, ses
angoisses.
Plus j’avançais dans le roman, plus le sentiment d’oppression
me prenait à la gorge. La chute presque évidente changeait ma vision sur ce
personnage désespéré.
Comment réagirions-nous en sachant que nous continuerons
à prendre du poids, jusqu’à la fin, sans pouvoir nous défendre ? Que
ressentirions-nous face aux jugements des autres, nos amis, nos proches, ou de
parfaits étrangers ? Quel mental aurions-nous, si l’on nous prenait pour
un fou, psychologiquement atteint ?
Voilà ce que va subir Lukas Dejeans.
Je referme cette histoire, et j’ai du mal à savoir si
elle m’a plus ou pas. Le style de Paskal Carlier est très agréable, et j’ai lu
son ouvrage dans la journée, mais le contenu est tellement dérangeant qu’il me
laisse un goût plus que mitigé.
Certains l’aimeront pour cela d’ailleurs, mais
personnellement je suis plus frileuse de ce genre…
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