De Julianna Baggott :
Quatrième de couverture :
Depuis les Détonations qui ont ravagé le monde, Pressia vit avec son grand-père
dans les décombres, la cendre et le danger. Demain, elle aura 16 ans ; âge
où la milice vous enlève pour entraîner les plus forts… ou achever les plus
faibles.
Pressia n’a plus le choix, elle doit se préparer à fuir.
Au loin brille le Dôme : un lieu sécurisé et aseptisé où une minorité,
le Purs, s’est réfugiée avant la catastrophe. Partridge est l’un d’eux… mais
pour combien de temps ?
« Elle doit y entrer.
Il rêve d’en sortir ?
Qui percera le secret du Dôme ? »
Mon avis :
Le jour où j’ai découvert la
couverture, j’ai eu l’envie subite d’en connaitre son contenue. Le jour où j’ai
lu la critique de Galleane, a confirmé mon attachement, déjà flagrant, pour ce
bouquin. Le jour où j’ai commencé à le lire, achève mon addiction pour ce
premier tome apocalyptique.
Parlons couverture…
Ne donne-t-elle pas envie ?
N’est-elle pas comme toutes ces couvertures, percutantes, et parfaites ? J’ai succombé à cette image épurée, sombre et
si intrigante.
Le titre est tout aussi captivant,
Pure, un mot qui signifie
tellement !
Parlons contenu…
J’ai toujours une petite
appréhension lorsque j’entame un livre qui promet. Vais-je, moi aussi, céder à
la frénésie qu’il dégage ?
Il ne peut que me plaire,
amoureuse des dystopies (depuis peu), je suis fortement attirée par ces univers
post-apocalyptique, dévastés et pourtant, si familiers. Alors que notre monde
change, ce genre littéraire est de plus en plus actuel, et même s’il pourrait m’apporter
quelques frayeurs sur notre devenir, j’aime pouvoir me projeter dans ce monde
détruit où règne cependant un espoir…
Pressia a presque 16 ans, et
vit dehors. L’insécurité, le manque de nourriture, l’atmosphère envahit de
cendre, les paysages lunaires et dangereux, voilà son quotidien. Elevée par son
grand-père, après les détonations, la jeune fille survit comme elle peut. Angoissée
de son devenir, auprès de la milice, l’ORS, et inquiète pour son grand-père qu’elle
devra, d’une façon ou d’une autre laissé derrière elle, Pressia voit, en la
rencontre de Bradwell, un possible avenir.
Partridge vit quand à lui,
dans le Dôme. Fils d’un homme influant, élève assidue et effacé, le jeune homme
étouffe dans cette bulle aseptisée. Le Dôme, habitacles de plusieurs km², à la
rigueur militaire et dictatoriale.
Alors que les survivants du
dehors, rêvent d’un monde utopique et protecteur, où l’air est pur et la faim rassasiée,
pour Partridge, c’est une prison.
Sa mère et son frère sont
mort, les relations qu’il entretient avec son père son glacial, et son envie de
fuir le dévore. Jusqu’au jour où il se retrouve dehors…
La particularité de ce roman
est l’aspect physique des personnes du-dehors. J’ai eu un temps d’acceptation
pour me faire à l’idée, mais passé ma… répulsion, j’ai trouvé l’idée très
enrichissante. Elle apporte un côté fantastique à cette histoire qui lui donne
un point supplémentaire face aux trop nombreuses dystopies du genre.
Chaque être vivant, qui n’étaient
pas enfermé dans le Dôme, ont fusionné avec un élément près de lui au moment
des Détonations.
Pour Pressia, âgé de 7 ans à l’époque,
elle tenait dans sa main une poupée. Depuis, sa tête de poupée a fusionné avec
sa main et elle ne peut l’enlever.
Bradwell, un personnage
secondaire, était proche d’oiseaux, qui volaient autour de lui. Dans son dos,
bats les ailes de plusieurs de ces volatiles… Mais certains ont aussi eu la
malchance de fusionner avec leurs enfants, ou leur frère… ou avec des animaux.
De nouvelles espèces sont
apparus, des inoffensives, mais aussi des dangereuses…
On lit, ce premier tome, avec
aisance. Les personnages sont attachants, et leurs émotions sont justes. Il n’y
a pas de redondance, et même si mon côté scientifique est mise à rude épreuve
quand il me faut imaginer une fusion entre deux corps, aussi rapide, mon côté
rêveuse peut tout aussi bien l’assimiler et penser que cela pourrait se révéler
possible.
Approchant de la fin, j’espère
un peu plus à chaque page. Certains secrets sont découverts et nous ne restons
pas insatisfaits. L’auteur à su mitigé son intrigue, mêlant les révélations et
les nouvelles péripéties pour nous appâter. Et cela fonctionne !
La fin et là, et je ronge mon
frein de ne pouvoir lire la suite. Il me faudra donc attendre encore quelques
mois (le tome 2 sort en mai 2013) pour découvrir la suite des aventures de
Pressia, Partridge, Bradwell & Co.
A lire !
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