Tome 1 : La petite marchande de rêves
De Maxence Fermine :
Quatrième de couverture :
Le jour de ses onze ans, Malo tombe dans la Seine. Aspiré dans un toboggan, quand il ouvre les yeux, il découvre un monde en noir et blanc, éclairé par une lune de diamants. Il vient de pénétrer au Royaume des Ombres, un lieu magique où les habitants sont aussi étranges que fascinants: Arthur, l’arbre qui ne cesse d’éternuer; Mercator, le chat si bavard vieux de deux cent treize ans; Lili, la petite marchande de rêves au regard d’or qui capture les songes… Sans compter les spectres inquiétants et un dangereux alchimiste qui lui jette un terrible sort.
Pour briser le maléfice, Malo a un énorme défi à relever.
Et une nuit…
Mon avis :
Parce que l’auteur n’est autre
que Maxence Fermine, et que son roman Neige est une poésie, j’ai eu l’envie
soudaine et impérieuse de commencer ce joli conte.
Que dire d’autre à part que la
couverture est aussi une part importante de ma décision. N’est-elle pas sublime ?
Parlons contenu :
Malo fête aujourd’hui ses onze
printemps, et comme souvent, ses parents sont bien trop surmener pour s’occuper
de lui. Pour se racheter, une réception a été organisée en son nom, et c’est l’âme
un peu chagriné, que l’enfant s’y rend en taxi.
Mais le véhicule n’arrivera
jamais à destination.
L’accident survient, brutal,
et la voiture plonge dans la Seine. Mais alors qu’il aurait dû se noyer, Malo
parvient à s’extirper de l’habitacle et découvre qu’il peut respirer sous l’eau.
Comment réussit-il cet exploit ? Et
où peut bien mener la trappe qui apparaît juste devant lui ? C’est là toute l’histoire…
Tout au long de ma lecture, je
n’ai eu de cesse de me rappeler qu’il s’agissait d’un conte pour enfant. Car
pour être franche, si je m’étais prise pour l’adulte que je suis, jamais je n’aurais
apprécié l’histoire. Elle est pour le coup, assez simple, et malgré un nombre conséquent
de rebondissement, elle ne m’a pas autant accroché que ça.
Pourtant, c’est un joli conte.
L’ambiance un peu sombre et les personnages fantastiques rencontrés, nous
embarquent dans un monde dévoué à l’imaginaire. J’ai eu le sentiment d’un
remake d’Alice au pays des merveilles.
Un chat et des arbres qui s’expriment, des spectres rebutants, une petite fille
mystérieuse et un compte à rebours menaçant, voilà les atouts de cette
histoire.
Malgré ces très bonnes idées,
la sensation de passer trop vite à l’étape suivante ma un peu déstabilisé. Et c’est
là que mon besoin de me rappeler qu’il s’agit d’un conte, adressé à un public de
jeunes bambins, rentre en scène. Il est évident qu’il s’agit d’attirer l’attention
d’un enfant, et nous savons tous qu’il ne faut pas s’éterniser de peur de lâcher
cette même attention. Du coup, à ma défaveur, nous passons d’un événement à l’autre
un peu trop rapidement…
Et que dire de la fin, qui l’a
pour le coup me semble un peu bâclée. Je pèse mes mots, mais… Avant même de résoudre la quête, l’histoire se termine brutalement. J’ai eu l’impression que
l’auteur avait décidé d’un certain nombre de pages, et pouf, stop, on s’arrête là. Pas de rencontre avec le spectre, pas d’indics
sur sa sortie du Royaume des Ombres,
rien. Le néant. Mon dieu que c’est frustrant !
Et quel dommage.
Pour finir,
Je pense que si j’avais eu dix
ans, se livre m’aurait totalement conquise. L’intrigue est sympathique et le
décor donne matière à l’exploitation de notre imaginaire. Mais je n’ai
plus cet âge, et malheureusement, je suis un peu passée à côté…
Je rajouterai, pour terminer
sur une note positive, que tout au long de ma lecture, j’ai pu apprécier les illustrations
faites par dix amateurs (il me semble) sélectionnés par l’éditeur (et sans
doute l’auteur) et qui agrémente de manière agréable le roman.
Quatrième de couverture :
Malo, après être revenu du Royaume des Ombres, passe les vacances de la Toussaint à Edimbourg avec ses parents. Tandis que son père assiste au Congrès des porteurs de cravates, sa mère souhaite avant tout faire les magasins. Malo se retrouve donc seul, bien décidé à profiter des attractions de la fête foraine voisine. Dans cet univers féérique, il rencontre deux nains au langage mystérieux. Intrigué, il entreprend de les suivre dans le labyrinthe du Palais des Glaces, qui se révèle être une nouvelle entrée vers le Royaume des Ombres.
En franchissant la porte de ce nouveau monde, Malo découvre le manoir de Darkhouse, un soir d'orage. Là vit Sir Luke, un personnage maléfique en mal d'enfants. Donnant vie aux jouets, Sir Luke les garde pour se divertir et briser sa solitude. Peu décidé à laisser partir Malo, qu'il prend pour un automate, il l'enferme en compagnie d'une poupée de porcelaine. Le jeune garçon et la poupée parviendront-ils à échapper aux mains de Sir Luke et à retrouver Lili, la petite marchande de rêves, seule capable de les ramener dans le monde réel ?
Mon avis :
Les aventures de Malo reprennent du service, pour un retour au Royaume des Ombres, où cette fois-ci, les rêves font place à la réalité…
Parlons couverture :
Je suis amoureuse de ce dessin. Tant de poésie s’y dégage, que je ne peux qu’apprécier d’avoir un roman comme celui-ci dans ma bibliothèque.
Une réussite, qui donne envie !
Parlons contenu :
Le premier tome, m’avait laissé un peu déçu, et son histoire très « jeunesse » m’avait un peu refroidit. Mais c’est sans compter ce tome-ci, plus sombre, plus adulte, même s’il est toujours adapté aux jeunes enfants.
Une année s’est écoulée depuis son voyage au Royaume des Ombres. Malo n'a qu'une envie, retrouver sa belle marchande de rêve, toujours en quête d’attraper ses rêves en échange de sa liberté. Mais alors qu’il visite le palais des Glaces, dans une fête foraine, Malo entend parler deux jumeaux, à l’allure bizarre, dans un langage qu’il lui est familier. Celui du Royaume des Ombres.
Sans réfléchir, l’enfant va faire fit de tout, pour suivre ses deux personnages, et retrouver la jeune fille. Mais les embûches vont être nombreuses avant qu’il ne la croise. Malo est en danger ! Arrivera-t-il à ressortir vivant de cette nouvelle aventure ?
Beaucoup plus rythmé, La poupée de porcelaine est un joli conte fantastique, où plane l’obscure et le mystère. J’ai plusieurs fois pensé aux histoires de Tim Burton, tant l’atmosphère y est sombre et légèrement (pour le public visé) inquiétante.
Malo va retrouver certaines connaissances, et faire de nouvelles rencontres, dont une, La poupée en porcelaine. Les deux acolytes vont devoir se soutenir pour déjouer les plans de leur tortionnaire, et résoudre des énigmes et autres aventures…
Un conte comme je les aime, associé à la plume de Maxence Fermine, que demander de mieux !
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Tome 2 : La poupée de porcelaine
Quatrième de couverture :
Malo, après être revenu du Royaume des Ombres, passe les vacances de la Toussaint à Edimbourg avec ses parents. Tandis que son père assiste au Congrès des porteurs de cravates, sa mère souhaite avant tout faire les magasins. Malo se retrouve donc seul, bien décidé à profiter des attractions de la fête foraine voisine. Dans cet univers féérique, il rencontre deux nains au langage mystérieux. Intrigué, il entreprend de les suivre dans le labyrinthe du Palais des Glaces, qui se révèle être une nouvelle entrée vers le Royaume des Ombres.
En franchissant la porte de ce nouveau monde, Malo découvre le manoir de Darkhouse, un soir d'orage. Là vit Sir Luke, un personnage maléfique en mal d'enfants. Donnant vie aux jouets, Sir Luke les garde pour se divertir et briser sa solitude. Peu décidé à laisser partir Malo, qu'il prend pour un automate, il l'enferme en compagnie d'une poupée de porcelaine. Le jeune garçon et la poupée parviendront-ils à échapper aux mains de Sir Luke et à retrouver Lili, la petite marchande de rêves, seule capable de les ramener dans le monde réel ?
Mon avis :
Les aventures de Malo reprennent du service, pour un retour au Royaume des Ombres, où cette fois-ci, les rêves font place à la réalité…
Parlons couverture :
Je suis amoureuse de ce dessin. Tant de poésie s’y dégage, que je ne peux qu’apprécier d’avoir un roman comme celui-ci dans ma bibliothèque.
Une réussite, qui donne envie !
Parlons contenu :
Le premier tome, m’avait laissé un peu déçu, et son histoire très « jeunesse » m’avait un peu refroidit. Mais c’est sans compter ce tome-ci, plus sombre, plus adulte, même s’il est toujours adapté aux jeunes enfants.
Une année s’est écoulée depuis son voyage au Royaume des Ombres. Malo n'a qu'une envie, retrouver sa belle marchande de rêve, toujours en quête d’attraper ses rêves en échange de sa liberté. Mais alors qu’il visite le palais des Glaces, dans une fête foraine, Malo entend parler deux jumeaux, à l’allure bizarre, dans un langage qu’il lui est familier. Celui du Royaume des Ombres.
Sans réfléchir, l’enfant va faire fit de tout, pour suivre ses deux personnages, et retrouver la jeune fille. Mais les embûches vont être nombreuses avant qu’il ne la croise. Malo est en danger ! Arrivera-t-il à ressortir vivant de cette nouvelle aventure ?
Beaucoup plus rythmé, La poupée de porcelaine est un joli conte fantastique, où plane l’obscure et le mystère. J’ai plusieurs fois pensé aux histoires de Tim Burton, tant l’atmosphère y est sombre et légèrement (pour le public visé) inquiétante.
Malo va retrouver certaines connaissances, et faire de nouvelles rencontres, dont une, La poupée en porcelaine. Les deux acolytes vont devoir se soutenir pour déjouer les plans de leur tortionnaire, et résoudre des énigmes et autres aventures…
Un conte comme je les aime, associé à la plume de Maxence Fermine, que demander de mieux !
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tome 3 : La fée des glaces
Quatrième de couverture :
En imaginant ses vacances au ski, Malo était loin de se douter que dès le premier jour il serait pris dans une étrange tempête de neige… Lorsqu’il recouvre ses esprits, l’adolescent tombe nez à nez avec une belle et mystérieuse jeune fille, qui vit dans un château de gel. Son nom ? La Fée des Glaces. Sa mission ? Accueillir les voyageurs égarés au Royaume des Ombres de l’hiver.
Malo retrouve donc pour la troisième fois ce Royaume des Ombres qu’il chérit tout autant qu’il le craint. Et si cette aventure n’était pas le fruit du hasard mais l’occasion pour lui de répondre aux questions qu’il se pose ? Aidé de la Fée des Glaces, il devra pourtant affronter bien des périls avant de trouver sa voie.
Mon avis :
Parlons couverture :
La pureté qui se dégage de l’illustration
est tout simplement apaisante. J’ai vraiment apprécié chacun de ses dessins, et
je ne saurais dire qu’elle est celui qui a ma préférence.
Elles sont tout simplement
féerique.
Parlons contenu :
Me revoilà au Royaume des
Ombres, en compagnie de Malo, pour un dernier voyage dans l’imaginaire.
Illustré par la talentueuse
Louise Robinson, nous nous immergeons, cette fois-ci, dans les montages enneigés,
avec pour camarade d’aventure, la fée des neiges.
Perdu, après une leçon de snowboard,
Malo tombe dans une crevasse et atterrie au royaume des Ombres, au cœur de l’hiver.
Pour retourner auprès des
siens, il n’a qu’une seule solution, trouver la fleur de neige, qui disparaît
dès les premiers rayons du jour.
Malgré les embûches semées sur
son chemin, Malo va devoir entreprendre un voyage initiatique qui n’a que pour
but de le faire grandir.
L’histoire en elle-même, comme
toute la saga, est assez enfantine. Adresse à un jeune public, elle plaira tout
autant aux parents qui y trouveront toute la poésie appréciée quand on lit les
romans de Maxence Fermine.
Dans son ensemble, pourtant,
il me semble moins accrocheur que les deux précédents opus. J’ai trouvé les
conclusions un peu trop rapide à mon goût, et un peu trop facile.
Toutefois, ce royaume est d’une
diversité distrayante, et j’ai pris plaisir à le lire.
La couverture est superbe !!!!
RépondreSupprimeroh que oui :D
SupprimerJ'aime bcp la couv de ce livre !
RépondreSupprimerElle est superbe !
SupprimerOh dommage qu'il ne t'ai pas plu plus que ça... Pour ma part, je reste tout de même assez curieuse de le sortir de ma PAL ! On verra bien ce que j'en penserai bisous xox
RépondreSupprimerC'est peut-être un peu trop enfantin, mais cela se laisse lire ;)
SupprimerJ'avais été un peu déçu par le premier tome, et je n'ai donc pas lu la suite... mais ce que tu dis des tomes suivants me tente quand même un peu ^^
RépondreSupprimerc'est tout doux, c'est pas du grandiose comme le livre Neige du même auteur, mais c'est agréable à lire ^^
SupprimerPourquoi, sauf à de rares exceptions, les blogs littéraires sont tenus par des femmes ? Serait-à dire qu'il n'y a qu'elles qui lisent ? Serait-ce une façon d'orienter le travail des auteurs ? Je me rends bien comptes que lors des séances de signatures, mêma pour les polars, 80 % de femmes achètent mes livres...
RépondreSupprimerje ne pense pas qu'il n'y ait que les femmes qui lisent, mais peut-être que le plaisir d'écrire un blog est moins attrayant pour un homme...
Supprimerde même, prendre le temps d'aller à une dédicace est plus divertissant pour une femme... sauf rares exceptions.