Auteur : Stefan Zweig
Edition : Le livre de poche
Genre : Classique
235 pages
Prix : 5.10
Synopsis :
« Le monde entre 1902 et le début de la Seconde Guerre mondiale, vu à travers les yeux d’une femme » : ainsi Stefan Zweig résumait-il le thème de ce roman, entrepris dans les derniers temps de sa vie et retrouvé dans ses archives.
Clarissa, fille d’un militaire autrichien, est née en 1894. À l’aube du premier conflit mondial, elle rencontre à Lucerne, en Suisse, un jeune socialiste français, Léonard, qui n’est pas sans évoquer Romain Rolland. La guerre les sépare, mais Clarissa attend un enfant.
Dans l’Europe déchirée, en proie à l’hystérie nationaliste, son acceptation de cette maternité va devenir, plus qu’une décision personnelle : un destin et un symbole.
Une œuvre testamentaire où le grand écrivain autrichien résume, de façon poignante, son idéal humaniste et son désespoir.
Mon avis :
Bien que j'aime beaucoup cet auteur, pour une fois, j'ai eu un peu de mal à lire ce roman.
Clarissa est une jeune fille élevé sous l'autorité militaire. Son père, incapable de la moindre tendresse, n'a de cesse de lui inculquer une éducation faite de discipline et de rigueur. Envoyé en pensionna pour parfaire sa conduite, l'enfant n’aspire à rien.
Clarissa est un peu à part, jeune fille intelligente et studieuse, elle est incapable de se faire des amies. Son entourage se compte sur le doigt de la main, et bien qu'elle arrive à se lier d'amitié pendant un temps, avec une jeune demoiselle, celle-ci disparaît subitement sans laissé la moindre trace.
Jeune adulte désormais, Clarissa va enfin trouver un sens à sa vie, sous le regard d'un éminent professeur, elle va suivre son chemin, et pense à un avenir plus claire... mais la première guerre arrive à grand pas...
Je ne suis tout simplement pas rentrée dedans...
L'auteur choisi de nous dépeindre une jeune fille de l'époque, et bien que j'ai apprécié Clarissa, je ne peux en dire autant du reste de l'histoire. Un peu trop de description, un peu trop de discours philosophique, un peu trop de longueur, et bien que j'ai aimé les jeunes années de notre héroïne, le passage en Suisse m'a un peu... ennuyé. Je n'ai pas ressenti cet amour naissant, et cette séparation m'a un peu laissé de glace.
Toutefois, la partie consacrée à la guerre relève un peu l'ensemble. Et j'ai apprécié la voir évolué dans ces temps tourmentés.
Malheureusement, la fin nous laisse sur notre faim. Je ne me souviens plus d'où j'ai lu cette information, mais il semblerait que cela soit une oeuvre inachevée. Ce qui expliquerai cette fin un peu brutal. J'aurais aimé plus de contenu sur le devenir de Clarissa et des siens.
Une lecture très mitigée, qui ne m'aura pas emballée plus que ça. Une première pour cet auteur que j'aime énormément.
Ma note : 15/20
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